Description
Abstract: How do firms adjust prices in the marketplace? Do they tend to adjust prices infrequently in response to changes in market conditions? If so, why? These remain key questions in macroeconomics, particularly for central banks that work to keep inflation low and stable. The authors use the Bank of Canada's 2002–03 price-setting survey data to investigate Canadian firms' price-setting behaviour; they also analyze the micro foundations for the firms' pricing behaviour using count data and probit models. The authors find that, all else being equal, firms tend to adjust prices more frequently if they are state-dependent price-setters, operate in the trade sector, or have large variable costs or more direct competitors. There are various sticky-price theories; in the Bank's price-setting survey, the senior management of firms were read a simple statement in non-technical language that paraphrased each sticky-price theory, and were then asked whether the statement applied to their firm. The most frequently recognized sticky-price theories are customer relations, cost-based pricing, and coordination failure. The authors' analysis indicates that if firms recognize coordination failure on price increases, sticky information, menu costs, factor stability, or customer relations as being important, they tend to adjust prices less frequently. The authors also find that the patterns discernible within firms' recognition of stickyprice theories are strongly associated with firms' micro foundations.
Résumé: Comment les entreprises révisent-elles leurs prix sur le marché? Sont-elles portées à ne les ajuster qu'à l'occasion, lorsque les conditions du marché changent? Et si oui, pourquoi? Ces questions demeurent fondamentales en macroéconomie, en particulier pour les banques centrales, qui s'efforcent de maintenir l'inflation à un niveau bas et stable. Les auteurs étudient le comportement des entreprises en matière de prix en se servant des résultats de l'enquête que la Banque du Canada a menée à ce sujet en 2002-2003. Ils analysent également les fondements microéconomiques de ce comportement en recourant à des modèles de comptage et à des modèles probits. Ils constatent que, toutes choses égales par ailleurs, les entreprises ont tendance à ajuster leurs prix plus fréquemment si elles ont pour habitude de se livrer à des révisions dictées par l'état du marché, si elles appartiennent au secteur du commerce, ou encore si elles ont des coûts variables importants ou un nombre relativement élevé de concurrents directs. Diverses hypothèses sont susceptibles d'expliquer la rigidité des prix. Dans le cadre de l'enquête de la Banque sur les comportements en matière de prix, un membre de la haute direction de l'entreprise sondée se voyait présenter des énoncés simples correspondant à ces différentes hypothèses et devait indiquer si chacun s'appliquait à la situation de sa firme. Les facteurs de rigidité des prix les plus souvent cités ont été les relations avec la clientèle, les coûts ainsi que la non-coordination des modifications des prix. L'étude montre que les firmes qui considèrent la non-coordination des changements de prix, la rigidité de l'information, les coûts d'étiquetage ou les relations avec la clientèle comme importants sont moins enclines à réviser souvent leurs prix. Les auteurs observent par ailleurs que le profil des facteurs de rigidité des prix reconnus par les entreprises est étroitement lié aux caractéristiques microéconomiques de ces dernières.
Résumé: Comment les entreprises révisent-elles leurs prix sur le marché? Sont-elles portées à ne les ajuster qu'à l'occasion, lorsque les conditions du marché changent? Et si oui, pourquoi? Ces questions demeurent fondamentales en macroéconomie, en particulier pour les banques centrales, qui s'efforcent de maintenir l'inflation à un niveau bas et stable. Les auteurs étudient le comportement des entreprises en matière de prix en se servant des résultats de l'enquête que la Banque du Canada a menée à ce sujet en 2002-2003. Ils analysent également les fondements microéconomiques de ce comportement en recourant à des modèles de comptage et à des modèles probits. Ils constatent que, toutes choses égales par ailleurs, les entreprises ont tendance à ajuster leurs prix plus fréquemment si elles ont pour habitude de se livrer à des révisions dictées par l'état du marché, si elles appartiennent au secteur du commerce, ou encore si elles ont des coûts variables importants ou un nombre relativement élevé de concurrents directs. Diverses hypothèses sont susceptibles d'expliquer la rigidité des prix. Dans le cadre de l'enquête de la Banque sur les comportements en matière de prix, un membre de la haute direction de l'entreprise sondée se voyait présenter des énoncés simples correspondant à ces différentes hypothèses et devait indiquer si chacun s'appliquait à la situation de sa firme. Les facteurs de rigidité des prix les plus souvent cités ont été les relations avec la clientèle, les coûts ainsi que la non-coordination des modifications des prix. L'étude montre que les firmes qui considèrent la non-coordination des changements de prix, la rigidité de l'information, les coûts d'étiquetage ou les relations avec la clientèle comme importants sont moins enclines à réviser souvent leurs prix. Les auteurs observent par ailleurs que le profil des facteurs de rigidité des prix reconnus par les entreprises est étroitement lié aux caractéristiques microéconomiques de ces dernières.