Description
Abstract: The ongoing review of the IMF, initiated in 2005 by Managing Director De Rato, presents an excellent opportunity to re-examine the role, functions and governance of the Fund. In particular, the objective, scope and conduct of IMF surveillance have been identified as a key area for renewal. In this paper, we offer a new vision for IMF surveillance. There are two main parts to our proposal. First, we develop "Guidelines for Economic Policy Frameworks" that outline the objective and scope of surveillance. They delineate the benchmarks against which members economic policy frameworks can be assessed. The Guidelines also serve to clarify the principles under which surveillance is conducted, and reaffirm members' commitments to the surveillance process under their Article IV obligations. The second element of our proposal is a "Surveillance Remit". The Remit defines the aim of surveillance and the obligations of the Fund to pursue this goal. As such the Remit creates a mechanism to hold the Fund accountable. An important implication of the Remit is that it requires the Fund to become more independent in its day-to-day operations. In addition, we propose procedures for communicating surveillance and for assessing the Fund's conduct of surveillance. Taken together, the various elements reinforce each other, providing a clear role for the IMF, as well as its member countries, in the surveillance process. This principles-based approach can bolster the credibility and legitimacy of surveillance, and ultimately its effectiveness, to the benefit of all members.
Résumé: La réflexion sur le mandat du Fonds monétaire international (FMI) lancée par son directeur général, Rodrigo de Rato, offre une excellente occasion de revoir le rôle, les fonctions et la gouvernance de cette institution. En particulier, les objectifs, l'étendue et la conduite des activités de surveillance du FMI ont été désignés comme des éléments prioritaires de la réforme. Dans cet article, les auteurs proposent une nouvelle vision pour la fonction de surveillance exercée par le Fonds. Leur proposition se divise en deux grands volets. Premièrement, les auteurs établissent des lignes directrices relatives à la conduite des politiques économiques, qui explicitent les objectifs et le champ des activités de surveillance ainsi que les critères sur lesquels se fondera l'évaluation des cadres de conduite des politiques économiques des pays membres. Les lignes directrices ont également pour objet de clarifier les principes qui guideront la fonction de surveillance et de réaffirmer l'intérêt particulier des membres pour le processus de surveillance aux termes de leurs obligations au titre de l'Article IV. La seconde composante de la proposition est l'établissement d'un mandat (remit) en matière de surveillance. Celui-ci précise l'objectif de la surveillance et les obligations que doit respecter le Fonds dans la poursuite de cet objectif, ainsi que le mécanisme par lequel l'institution devra répondre de la qualité de la surveillance exercée. Ce mandat a pour importante implication d'obliger le Fonds à devenir plus indépendant dans la conduite de ses activités courantes. Enfin, les auteurs proposent des procédures pour communiquer les résultats de la surveillance et pour évaluer la façon dont le Fonds s'acquitte de cette responsabilité. Ces divers éléments se renforcent mutuellement et définissent clairement le rôle que le FMI et ses pays membres doivent jouer à l'égard de la fonction de surveillance. Cette approche fondée sur des principes est susceptible de rehausser la crédibilité et la légitimité – et par le fait même l'efficacité – du Fonds en tant qu'organisme de surveillance, et ce, au bénéfice de tous les États membres.
Résumé: La réflexion sur le mandat du Fonds monétaire international (FMI) lancée par son directeur général, Rodrigo de Rato, offre une excellente occasion de revoir le rôle, les fonctions et la gouvernance de cette institution. En particulier, les objectifs, l'étendue et la conduite des activités de surveillance du FMI ont été désignés comme des éléments prioritaires de la réforme. Dans cet article, les auteurs proposent une nouvelle vision pour la fonction de surveillance exercée par le Fonds. Leur proposition se divise en deux grands volets. Premièrement, les auteurs établissent des lignes directrices relatives à la conduite des politiques économiques, qui explicitent les objectifs et le champ des activités de surveillance ainsi que les critères sur lesquels se fondera l'évaluation des cadres de conduite des politiques économiques des pays membres. Les lignes directrices ont également pour objet de clarifier les principes qui guideront la fonction de surveillance et de réaffirmer l'intérêt particulier des membres pour le processus de surveillance aux termes de leurs obligations au titre de l'Article IV. La seconde composante de la proposition est l'établissement d'un mandat (remit) en matière de surveillance. Celui-ci précise l'objectif de la surveillance et les obligations que doit respecter le Fonds dans la poursuite de cet objectif, ainsi que le mécanisme par lequel l'institution devra répondre de la qualité de la surveillance exercée. Ce mandat a pour importante implication d'obliger le Fonds à devenir plus indépendant dans la conduite de ses activités courantes. Enfin, les auteurs proposent des procédures pour communiquer les résultats de la surveillance et pour évaluer la façon dont le Fonds s'acquitte de cette responsabilité. Ces divers éléments se renforcent mutuellement et définissent clairement le rôle que le FMI et ses pays membres doivent jouer à l'égard de la fonction de surveillance. Cette approche fondée sur des principes est susceptible de rehausser la crédibilité et la légitimité – et par le fait même l'efficacité – du Fonds en tant qu'organisme de surveillance, et ce, au bénéfice de tous les États membres.