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Abstract: This paper studies the effects of monetary policy in an inventory theoretic model of money demand. In this model, agents keep inventories of money, despite the fact that money is dominated in rate of return by interest bearing assets, because they must pay a fixed cost to transfer funds between the asset market and the goods market. Unlike the exogenous segmentation models in the literature, the timings of money transfers are endogenous. By allowing agents to choose the timings of money transfers, the model endogenizes the degree of market segmentation as well as the magnitude of liquidity effects, price sluggishness and variability of velocity. First, I show that the endogenous segmentation model can generate the positive long run relationship between money growth and velocity in the data which the exogenous segmentation model fails to capture. Second, I show that the short run effects of money shocks in an exogenous segmentation model (such as the linear inflation response to money shock, the liquidity effect and the sluggish price adjustment) are not robust. In an endogenous segmentation model, the equilibrium response to money shocks is non-linear and non-monotonic. Moreover, for large money shocks, there is no liquidity effect and no sluggish price adjustment.

Résumé: L'auteur examine les effets de la politique monétaire à l'aide d'un modèle de demande de monnaie inspiré de la théorie de la gestion des stocks. Même si les actifs rémunérés offrent un meilleur taux de rendement que la monnaie, les agents conservent des stocks de monnaie, car les transferts de fonds entre marché financier et marché des biens sont soumis à un coût fixe. Prenant le contrepied des modèles avec segmentation exogène présentés dans la littérature, l'auteur permet aux agents de décider eux-mêmes du moment des transferts. Il fait ainsi du degré de segmentation des marchés une donnée endogène de son modèle, au même titre que l'ampleur des effets de liquidité, la lenteur de l'ajustement des prix et la variabilité de la vitesse de circulation de la monnaie. L'auteur montre d'abord que, contrairement au modèle avec segmentation exogène, son modèle avec segmentation endogène parvient à reproduire la relation positive qui lie à long terme la croissance et la vitesse de circulation de la monnaie d'après les données. Il montre ensuite que les répercussions (réaction linéaire de l'inflation, effet de liquidité, rigidité dans l'ajustement des prix) entraînées à court terme par les chocs monétaires dans les modèles avec segmentation exogène ne sont pas robustes. Dans le modèle avec segmentation endogène, les valeurs d'équilibre réagissent aux chocs monétaires de façon non linéaire et non monotone. De plus, lorsque ces chocs sont importants, on n'observe aucun effet de liquidité et les prix s'ajustent rapidement.

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