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Abstract: Freeman (1999) proposes a model in which discount window lending and open market operations have different effects. This is important because in most of the literature, these policies are indistinguishable. However, Freeman's argument that the central bank should absorb losses associated with default to provide risk-sharing stands in stark contrast to the concern that central banks should limit their exposure to credit risk. We extend Freeman's model by introducing moral hazard. With moral hazard, the central bank should avoid absorbing losses and Freeman's argument breaks down. However, we show that policies resembling discount window lending and open market operations can still be distinguished in this new framework. The optimal policy is for the central bank to make a restricted number of creditors compete for funds. By restricting the number of agents, the central bank can limit the moral hazard problem. By making them compete with each other, the central bank can exploit market information that reveals the state of the economy.

Résumé: Freeman (1999) propose un modèle qui permet de différencier les effets des opérations d'open market de ceux des prêts accordés au guichet de l'escompte. Il s'agit là d'une caractéristique importante, car la plupart des travaux de la littérature ne dissocient pas ces deux moyens d'intervention. L'argument de Freeman voulant que les banques centrales absorbent les pertes attachées aux défaillances pour mutualiser les risques tranche avec le souci de limiter l'exposition de ces institutions au risque de crédit. Les auteurs enrichissent le modèle de Freeman en y insérant un aléa moral. Cet élément incite les banques centrales à ne pas éponger les pertes et invalide l'argument de Freeman. Les auteurs montrent que leur modèle permet encore de distinguer l'incidence de politiques semblables aux opérations d'open market et à l'octroi de prêts au guichet de l'escompte. Pour les banques centrales, la politique optimale consiste à soumettre leurs fonds à la concurrence d'un groupe restreint de créanciers. Cette limitation du nombre des agents permet aux banques centrales de contenir l'aléa moral. La concurrence créée donne à celles-ci la possibilité d'exploiter l'information qui filtre des marchés sur l'état de l'économie.

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