Description
Abstract: Nowadays researchers can choose the sampling frequency of exchange rates and interest rates. If the number of observations per contract period is large relative to the sample size, standard GMM asymptotic theory provides unreliable inferences in UIP regression tests. We specify a bivariate continuous-time model for exchange rates and forward premia robust to temporal aggregation, unlike the discrete time models in the literature. We obtain the UIP restrictions on the continuous-time model parameters, which we estimate efficiently, and propose a novel specification test that compares estimators at different frequencies. Our empirical results based on correctly specified models reject UIP.
Résumé: De nos jours, les chercheurs peuvent choisir la fréquence d'échantillonnage des taux de change et des taux d'intérêt. Si la période couverte par le contrat compte un nombre d'observations élevé par rapport à la taille de l'échantillon, le recours à une approximation asymptotique pour tester l'hypothèse de parité des taux d'intérêt non couverte à l'aide de la méthode des moments généralisés peut conduire à des conclusions fallacieuses. Le modèle en temps continu que définissent les auteurs pour l'évolution du taux de change et du report n'est pas sensible à l'agrégation temporelle, contrairement à ceux en temps discret que l'on trouve dans la littérature. Les auteurs obtiennent des estimations efficaces des paramètres du modèle en temps continu, en testant les restrictions associées à la parité des taux d'intérêt non couverte, et proposent un test de spécification novateur qui permet de comparer les estimateurs à différentes fréquences. Les résultats empiriques tirés de l'estimation de modèles bien spécifiés conduisent au rejet de la parité des taux non couverte.
Résumé: De nos jours, les chercheurs peuvent choisir la fréquence d'échantillonnage des taux de change et des taux d'intérêt. Si la période couverte par le contrat compte un nombre d'observations élevé par rapport à la taille de l'échantillon, le recours à une approximation asymptotique pour tester l'hypothèse de parité des taux d'intérêt non couverte à l'aide de la méthode des moments généralisés peut conduire à des conclusions fallacieuses. Le modèle en temps continu que définissent les auteurs pour l'évolution du taux de change et du report n'est pas sensible à l'agrégation temporelle, contrairement à ceux en temps discret que l'on trouve dans la littérature. Les auteurs obtiennent des estimations efficaces des paramètres du modèle en temps continu, en testant les restrictions associées à la parité des taux d'intérêt non couverte, et proposent un test de spécification novateur qui permet de comparer les estimateurs à différentes fréquences. Les résultats empiriques tirés de l'estimation de modèles bien spécifiés conduisent au rejet de la parité des taux non couverte.