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Abstract: This paper examines Canadian and other foreign firms that have been involuntarily delisted from major U.S. exchanges. I find that, for most countries, less than 10% of firms get delisted from a U.S. exchange during my sample period. For Canada, more than 25% of firms listed in the United States get involuntarily delisted. This effect is more pronounced in Nasdaq-listed firms, where more than 40% of Canadian firms eventually get delisted, compared to about 15% of other foreign firms. After controlling for firm characteristics that have an impact on involuntary delistings, such as size, exchange listing, previous year's return, volatility, and leverage, Canadian firms still have a higher propensity to get delisted than other foreign cross-listed firms. However, in a comparison to a U.S. matched sample, there is no statistically significant difference in the likelihood of Canadian firms being delisted, relative to these U.S. firms. These results suggest that Canadian firms may have been treated more similarly to U.S. firms under the U.S. exchanges' rules and enforcement of their continued listing criteria, and that the bonding provided by U.S. exchanges may be stronger for Canadian and U.S. firms. Also, Canadian firms may have fewer impediments to listing in the United States such that small, high-growth Canadian firms have been more able to access U.S. markets compared to foreign firms.

Résumé: L'auteur étudie les sociétés canadiennes et étrangères dont les titres ont été radiés de grandes bourses américaines sans leur accord. Il constate que, dans le cas de la plupart des pays, moins de 10 % des entreprises étrangères cotées aux États-Unis ont vu leurs titres radiés pendant la période considérée. Or, cette proportion dépasse 25 % chez les firmes canadiennes inscrites à une bourse américaine. La différence est plus nette pour les sociétés du Nasdaq : le taux de radiation excède 40 % parmi les entreprises canadiennes contre environ 15 % du côté des autres firmes étrangères. Même si l'on tient compte des diverses caractéristiques d'une entreprise qui peuvent pousser les bourses à retirer un titre (comme la taille de la société, la bourse à laquelle elle est inscrite, le niveau d'endettement, le rendement de l'action durant l'année précédente et sa volatilité), les entreprises canadiennes demeurent plus susceptibles de subir une radiation que les autres sociétés étrangères intercotées. Pour autant, elles ne présentent pas sur ce plan d'écart statistique significatif si on les compare aux sociétés d'un échantillon composé d'entreprises américaines ayant les mêmes caractéristiques. Ces résultats portent à croire que le traitement réservé par les places boursières aux firmes canadiennes se rapproche davantage de celui accordé aux entreprises américaines, du point de vue tant des règles à respecter pour maintenir la cotation que de leur application. Ils semblent aussi indiquer que ces deux groupes d'entreprises bénéficient davantage de la crédibilité par association donnée par le parquet d'une bourse américaine. Par ailleurs, il est possible que les firmes canadiennes rencontrent moins d'obstacles que les sociétés étrangères pour s'inscrire à une bourse aux États-Unis, au point de favoriser, sur le marché américain, l'entrée de petites entreprises canadiennes en forte croissance.

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