Description
Abstract: Given the increasing interdependence of both financial systems and attendant payment and settlement systems a vital question is what form should optimal policy take when there are two connected payment systems with separate regulators.
In this paper I show that two central banks operating in a non-cooperative way will not have an incentive to achieve the optimal allocation of goods. I further show that this non-cooperative outcome will be supported by a zero intraday interest rate and constant fixed exchange rate. This is in contrast to recent research; which has shown that domestically a zero intraday interest rate will achieve a social optimum and that the central bank has an incentive to achieve it.
Résumé: Étant donné l'interdépendance croissante des systèmes financiers et des systèmes de paiement et de règlement qu'ils englobent, il est primordial de déterminer quelle est la politique monétaire optimale lorsque deux systèmes de paiement interconnectés sont assujettis à la surveillance d'autorités distinctes. L'auteur montre que, dans un cadre non coopératif, les deux banques centrales n'ont pas intérêt à répartir les biens de façon optimale. Il montre également qu'une répartition non optimale est compatible avec un taux d'intérêt intrajournalier nul et un taux de change fixe. Ce résultat est contraire aux conclusions de travaux récents voulant que le maintien du taux d'intérêt intrajournalier à zéro garantisse la réalisation d'un équilibre socialement optimal et que la banque centrale soit incitée à atteindre cet équilibre.
Résumé: Étant donné l'interdépendance croissante des systèmes financiers et des systèmes de paiement et de règlement qu'ils englobent, il est primordial de déterminer quelle est la politique monétaire optimale lorsque deux systèmes de paiement interconnectés sont assujettis à la surveillance d'autorités distinctes. L'auteur montre que, dans un cadre non coopératif, les deux banques centrales n'ont pas intérêt à répartir les biens de façon optimale. Il montre également qu'une répartition non optimale est compatible avec un taux d'intérêt intrajournalier nul et un taux de change fixe. Ce résultat est contraire aux conclusions de travaux récents voulant que le maintien du taux d'intérêt intrajournalier à zéro garantisse la réalisation d'un équilibre socialement optimal et que la banque centrale soit incitée à atteindre cet équilibre.