Description

Abstract: There is currently a policy debate on potential refinements to monetary policy regimes in countries with low and stable inflation such as the U.S. and Canada. For example, in Canada, a systematic review of the current inflation targeting framework is underway. An issue that has generally received relatively less attention in this debate is the redistributional effects of inflation. This omission is likely to be important since the welfare costs of inflation depend not only on aggregate effects but also on redistributional consequences. The goal of this paper is to contribute to this policy debate by assessing the redistributional effects of inflation in Canada that arise through the revaluation of nominal assets and liabilities.We find that the redistributional effects of inflation are sizeable even for low and moderate inflation episodes. The main winners are young middle-class households with substantial amounts of mortgage debt. Besides young households, inflation also represents a windfall gain for the government because of its long-term debt. Old households, rich households, and the middle-aged middle-class lose from inflation, largely due to their sizeable holdings of bonds and non-indexed defined benefit pension assets.

Résumé: Les améliorations dont pourraient bénéficier les régimes de politique monétaire font actuellement l'objet d'un débat public dans les pays caractérisés par un taux d'inflation bas et stable, comme les États-Unis et le Canada. Ainsi, le régime canadien de cibles d'inflation est soumis en ce moment à un examen en profondeur. Par le passé, un aspect du débat s'est trouvé généralement négligé : les effets de redistribution de l'inflation. Cette omission ne va pas sans risque car les coûts de l'inflation sur le plan du bien-être dépendent non seulement d'effets globaux, mais encore des effets de redistribution. Les auteurs entendent enrichir les discussions en quantifiant pour le Canada les effets de redistribution liés à la dévalorisation par l'inflation des actifs et des passifs, mesurés en termes nominaux. Il ressort que ces effets sont importants, même en période d'inflation basse ou modérée. Les jeunes ménages de classe moyenne qui ont une lourde dette hypothécaire s'en tirent le mieux. Du fait de sa dette à long terme, l'État profite aussi de l'inflation. Par contre, les personnes âgées, les ménages fortunés et les membres de la classe moyenne d'âge médian comptent parmi les perdants, en raison surtout de la taille appréciable de leur portefeuille obligataire et de l'importance que les régimes de retraite à prestations déterminées non indexées représentent dans leurs actifs.

Details

PDF

Files

Statistics

from
to
Export
Download Full History