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Abstract: This paper investigates the impact of exchange rate movements on the conduct of monetary policy in Australia, Canada, New Zealand and the United Kingdom. We develop and estimate a structural general equilibrium two-sector model with sticky prices and wages and limited exchange rate pass-through. Different specifications for the monetary policy rule and the real exchange rate process are examined. The results indicate that the Reserve Bank of Australia, the Bank of Canada and the Bank of England paid close attention to real exchange rate movements, whereas the Reserve Bank of New Zealand did not seem to incorporate exchange rate movements explicitly into their policy rule. With a higher degree of intrinsic inflation persistence, the central bank of New Zealand seems less concerned about future inflation pressure induced by current exchange rate movements. In addition, the structure of the shocks driving inflation and output variations in New Zealand is such that it may be sufficient for the Reserve Bank of New Zealand to only respond to exchange rate movements indirectly through stabilizing inflation and output.

Résumé: L'auteure étudie l'incidence des mouvements du taux de change sur la conduite de la politique monétaire en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Elle élabore et estime un modèle structurel d'équilibre général à deux secteurs dans lequel les prix et les salaires sont rigides et les variations du taux de change se répercutent de façon limitée. L'auteure examine différentes spécifications pour la règle de politique monétaire et l'équation de taux de change réel. Les résultats indiquent que la Banque de réserve d'Australie, la Banque du Canada et la Banque d'Angleterre prêtent une attention particulière aux mouvements du taux de change réel, alors que la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande ne semble pas les prendre en compte de manière explicite dans sa règle de politique monétaire. Le degré de persistance intrinsèque de l'inflation étant plus élevé en Nouvelle-Zélande, la banque centrale de ce pays est apparemment moins préoccupée des pressions inflationnistes futures que pourraient induire les variations actuelles du taux de change. En outre, la structure des chocs qui déterminent les fluctuations de l'inflation et de la production en Nouvelle-Zélande est telle qu'il suffit peut-être à la banque centrale de réagir de façon indirecte aux mouvements de change en stabilisant l'inflation et la production.

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