Description
Abstract: This paper compares price-level-path targeting (PT) with inflation targeting (IT) in a sticky-price, dynamic, general equilibrium model augmented with imperfections in both the debt and equity markets. Using a Bayesian approach, we estimate this model for the Canadian economy. We show that the model with both debt and equity market imperfections fits the data better and use it to compare PT versus the estimated current IT regime. We find that in general PT outperforms the current IT regime. However, the gain is lower when financial market imperfections are taken into account.
Résumé: L'étude compare une règle comportant une cible de niveau des prix à une règle axée sur la poursuite d'une cible d'inflation, dans le cadre d'un modèle dynamique d'équilibre général à prix rigides qui intègre des marchés obligataire et boursier imparfaits. À l'aide d'une approche bayésienne, les auteurs estiment ce modèle pour l'économie canadienne. Ils montrent qu'un modèle qui présuppose la présence d'imperfections sur ces deux marchés décrit mieux les données et se servent du modèle estimé pour comparer un régime ciblant le niveau des prix au régime actuel de cibles d'inflation. De façon générale, le régime prenant pour cible le niveau des prix s'avère supérieur au régime actuel, mais sa supériorité est moins marquée lorsque l'imperfection des marchés financiers est prise en compte.
Résumé: L'étude compare une règle comportant une cible de niveau des prix à une règle axée sur la poursuite d'une cible d'inflation, dans le cadre d'un modèle dynamique d'équilibre général à prix rigides qui intègre des marchés obligataire et boursier imparfaits. À l'aide d'une approche bayésienne, les auteurs estiment ce modèle pour l'économie canadienne. Ils montrent qu'un modèle qui présuppose la présence d'imperfections sur ces deux marchés décrit mieux les données et se servent du modèle estimé pour comparer un régime ciblant le niveau des prix au régime actuel de cibles d'inflation. De façon générale, le régime prenant pour cible le niveau des prix s'avère supérieur au régime actuel, mais sa supériorité est moins marquée lorsque l'imperfection des marchés financiers est prise en compte.