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Abstract: This paper studies the interdependence between fiscal and monetary policy in a DSGE model with sticky prices and non-zero trend inflation. We characterize the fiscal and monetary policies by a rule whereby a given fraction k of the government debt must be backed by the discounted value of current and future primary surpluses. The remaining fraction of debt is backed by seigniorage revenues. When k = 1, there is no fiscal dominance, since the fiscal authority backs all debt and accommodates (independent) monetary policy, by adjusting current or future primary surpluses to satisfy the government’s intertemporal budget constraint. If k = 0, all debt is backed by the monetary authority and there is complete fiscal dominance. A continuum of possibilities lies between these two polar cases. We numerically show that: 1) the degree of fiscal dominance, as measured by (1 – k), is positively related to trend inflation, and 2) when prices are sticky, k has significant effects on the business cycle dynamics. The model is estimated using Bayesian techniques. Estimates of k imply a high degree of fiscal dominance in both Mexico and South Korea, but almost no fiscal dominance in Canada and the U.S. The country-specific estimates of the structural parameters are used in a second-order approximation of the equilibrium around the deterministic steady-state to evaluate the welfare costs of fiscal dominance. Results suggest significant welfare losses for countries with high degrees of fiscal dominance.

Résumé: Les auteurs étudient l'interdépendance des politiques budgétaire et monétaire au moyen d'un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique à prix rigides et taux d'inflation tendanciel non nul. Les politiques en question sont caractérisées par une règle selon laquelle une fraction k de la dette publique doit être garantie par la valeur actualisée des excédents primaires présents et futurs, et la fraction restante par les revenus de seigneuriage. Il n'y a aucune prépondérance budgétaire lorsque k = 1, car les autorités budgétaires garantissent l'ensemble de la dette et s'adaptent à la politique monétaire (indépendante) en modifiant les excédents primaires présents ou futurs, de façon à tenir compte de la contrainte budgétaire intertemporelle de l'État. Lorsque k = 0, l'ensemble de la dette se trouve nantie par les autorités monétaires et la prépondérance budgétaire est totale. Entre ces deux cas de figure il existe un continuum de possibilités. Les calculs des auteurs montrent, d'une part, que le degré de prépondérance budgétaire, donné par (1 – k), est corrélé positivement avec le taux d'inflation tendanciel et, d'autre part, que k a des effets sensibles sur la dynamique du cycle économique dans un contexte de rigidité des prix. Le modèle est estimé à l'aide de techniques bayésiennes. Les résultats des estimations de k impliquent l'existence d'un degré élevé de prépondérance budgétaire au Mexique comme en Corée du Sud, mais sa quasi-absence au Canada et aux États-Unis. À partir des estimations des paramètres structurels obtenues pour chaque pays, les auteurs effectuent une approximation du second ordre autour des valeurs d'équilibre de l'état stationnaire déterministe afin de mesurer les coûts de la prépondérance budgétaire sur le plan du bien-être. Au vu des résultats, les pays à forte prépondérance budgétaire connaîtraient d'importantes pertes dans ce domaine.

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