Description
Abstract: We investigate the macroeconomic determinants of corporate spreads using a no-arbitrage technique. Structural shocks are identified by a New-Keynesian model. Treasury bonds are priced in an affine model with time-varying risk premia. Corporate bonds are priced in a reduced-form credit risk model where default risk depends on macroeconomic state variables. Using U.S. data, we find that the monetary policy shock contributes to more than 50% the corporate spread variations at different forecasting horizons. Its contribution, in general, declines with credit classes. In contrast, the aggregate supply and demand shocks contribute more to the spread variations in low credit classes than in high credit classes. In addition, they in general contribute more for longer forecasting horizons.
Résumé: L'auteur étudie les déterminants macroéconomiques des écarts de taux sur les titres de sociétés en l'absence de possibilités d'arbitrage. Il fait appel à un nouveau modèle keynésien pour identifier les chocs structurels. Les prix des obligations du Trésor sont établis au moyen d'un modèle affine à primes de risque variables dans le temps, et ceux des obligations de sociétés, à l'aide d'un modèle d'évaluation du risque de crédit sous forme réduite où le risque de défaillance dépend de variables d'état macroéconomiques. À partir de données américaines, l'auteur montre que le choc de politique monétaire explique plus de 50 % des fluctuations des écarts de taux aux différents horizons de prévision. Son rôle tend à diminuer avec la notation de l'émetteur. À l'inverse, les chocs d'offre et de demande globales contribuent davantage aux mouvements des écarts pour les notations inférieures que pour les supérieures et, en règle générale, ils rendent compte d'une part plus importante de ces variations aux horizons éloignés.
Résumé: L'auteur étudie les déterminants macroéconomiques des écarts de taux sur les titres de sociétés en l'absence de possibilités d'arbitrage. Il fait appel à un nouveau modèle keynésien pour identifier les chocs structurels. Les prix des obligations du Trésor sont établis au moyen d'un modèle affine à primes de risque variables dans le temps, et ceux des obligations de sociétés, à l'aide d'un modèle d'évaluation du risque de crédit sous forme réduite où le risque de défaillance dépend de variables d'état macroéconomiques. À partir de données américaines, l'auteur montre que le choc de politique monétaire explique plus de 50 % des fluctuations des écarts de taux aux différents horizons de prévision. Son rôle tend à diminuer avec la notation de l'émetteur. À l'inverse, les chocs d'offre et de demande globales contribuent davantage aux mouvements des écarts pour les notations inférieures que pour les supérieures et, en règle générale, ils rendent compte d'une part plus importante de ces variations aux horizons éloignés.