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Abstract: Since the work of Doepke and Schneider (2006a) and Meh and Terajima (2008), we know that inflation causes major redistribution of wealth – between households and the government, between nationals and foreigners, and between households within the same country. Two types of monetary policy, inflation targeting (IT) and price level targeting (PT), have very different implications for the price level path subsequent to a price-level shock, and consequently, have different redistributional properties which is what we explore in this paper. For Canada, we show that the magnitude of redistributions of an unexpected 1% price-level increase under IT is about three times larger than under PT. Households' and foreigners' wealth losses from a price level increase is matched by the gains of the government. Even though this redistribution is zero-sum, we observe positive effects on GDP due to the wealth loss, the lower value of the debt and its associated fiscal adjustment, and the non-linear effects on work effort of the redistribution of wealth across households. Finally, the direction of the change in the weighted welfare of households depends on the fiscal policy.

Résumé: Depuis les travaux de Doepke et Schneider (2006a) et de Meh et Terajima (2008), on sait que l'inflation entraîne une redistribution notable de la richesse, entre les ménages et l'État, entre les résidents et les non-résidents et entre les ménages d'un même pays. Deux types de politique monétaire – l'une axée sur la poursuite de cibles d'inflation, et l'autre, sur celle de cibles définies en fonction du niveau des prix – ont des répercussions très différentes sur l'évolution du niveau des prix après une variation inattendue de ce dernier, et donc des effets de redistribution dissemblables. Ce sont ces effets qui intéressent les auteurs. Ceux-ci montrent que, au Canada, les effets de redistribution d'une hausse imprévue de 1 % du niveau des prix sont environ trois fois plus élevés si l'on prend pour cible le taux d'inflation plutôt que le niveau des prix. Les pertes des ménages et des non-résidents attribuables à une élévation du niveau des prix sont compensées par les gains de l'État. Même si les pertes et les gains s'annulent, le produit intérieur brut augmente par suite de la baisse de la richesse, du recul de la dette en termes réels et de l'assainissement concomitant des finances publiques ainsi qu'à la faveur des effets non linéaires de la redistribution de la richesse entre les ménages sur l'offre de travail. Enfin, le sens de la variation du bien-être pondéré des ménages dépend de la politique budgétaire.

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