Description
Abstract: The author studies the effects of capital reallocation (the flow of productive capital across firms and establishments mainly through changes in ownership) on aggregate labour productivity. Capital reallocation is an important activity in the United States: on average, its total value is 3–4 per cent of U.S. GDP. Firms with lower productivity are more likely to be reallocated to (i.e., bought by) more productive firms. Reallocated establishments experience an increase in productivity. The author develops a dynamic model of capital reallocation and compares its predictions with U.S. data. In the model, limited participation in acquisition markets by heterogeneous firms results in an increase in aggregate productivity. With reasonably chosen parameter values, policy experiments show that the increased reallocation of capital and labour contributed as much as a 17 per cent improvement in aggregate labour productivity in the mid-1980s. When a positive total-factor-productivity shock occurs, in steady state the increase in aggregate productivity arises entirely from this shock, and reallocation is unaffected.
Résumé: L'auteur étudie les effets de la réaffectation du capital (flux du capital productif entre les entreprises et les établissements, surtout à la faveur d'un changement de propriété) sur la productivité globale du travail. Aux États-Unis, la réaffectation du capital a un rôle important puisque les montants concernés représentent en moyenne 3 à 4 % du PIB au total. Les firmes productives sont plus susceptibles d'acquérir les actifs de sociétés peu performantes, et les entreprises qui changent de propriétaire voient leur productivité augmenter. L'auteur construit un modèle dynamique pour quantifier la réaffectation du capital et compare les prédictions obtenues aux données américaines. Dans ce modèle, l'activité limitée de sociétés hétérogènes sur les marchés d'acquisition entraîne une hausse de la productivité globale. Des simulations réalisées à l'aide de valeurs paramétriques plausibles montrent que la réaffectation accrue du capital et de la main-d'oeuvre est à l'origine d'une progression de 17 % de la productivité globale du travail au milieu des années 1980. Lorsqu'une hausse de la productivité totale des facteurs est observée en régime permanent, la croissance de la productivité globale s'explique entièrement par ce choc; la réaffectation du capital n'y est pour rien.
Résumé: L'auteur étudie les effets de la réaffectation du capital (flux du capital productif entre les entreprises et les établissements, surtout à la faveur d'un changement de propriété) sur la productivité globale du travail. Aux États-Unis, la réaffectation du capital a un rôle important puisque les montants concernés représentent en moyenne 3 à 4 % du PIB au total. Les firmes productives sont plus susceptibles d'acquérir les actifs de sociétés peu performantes, et les entreprises qui changent de propriétaire voient leur productivité augmenter. L'auteur construit un modèle dynamique pour quantifier la réaffectation du capital et compare les prédictions obtenues aux données américaines. Dans ce modèle, l'activité limitée de sociétés hétérogènes sur les marchés d'acquisition entraîne une hausse de la productivité globale. Des simulations réalisées à l'aide de valeurs paramétriques plausibles montrent que la réaffectation accrue du capital et de la main-d'oeuvre est à l'origine d'une progression de 17 % de la productivité globale du travail au milieu des années 1980. Lorsqu'une hausse de la productivité totale des facteurs est observée en régime permanent, la croissance de la productivité globale s'explique entièrement par ce choc; la réaffectation du capital n'y est pour rien.