Description
Abstract: Real wage rigidities have recently been proposed as a way of building intrinsic persistence in inflation within the context of New Keynesian Phillips Curves. Using two recent illustrative structural models, we evaluate empirically the importance of real wage rigidities in the data and the extent to which such models provide useful information regarding price stickiness. Structural estimation and testing is carried out using Canadian data and identification-robust methods.
Results based on one of the models are relatively uninformative. Our tests reveal important identification difficulties and considerable estimate uncertainty, as can be seen from the wide projections for the estimates. However, we obtain economically reasonable ranges for estimates of average frequency of price changes and some evidence for rigidity in real wages (as measured by a rigidity index) based on the other model we examine. In addition, our specification for the latter model yields significant [at usual levels] and correctly-signed reduced-form coefficient estimates, showing a trade-off between unemployment and inflation in the New Keynesian Phillips curve. From a methodological perspective, these results derive from our treatment of the productivity term as observable although with error, which seems to capture vital information and improve overall identification. From a substantive perspective, our findings suggest that wage-rigidity based New Keynesian Phillips Curves hold promise empirically and provide interesting research directions.
Résumé: Des études récentes proposent que l’on introduise des rigidités des salaires réels dans les modèles fondés sur la nouvelle courbe de Phillips keynésienne pour générer une persistance intrinsèque dans la dynamique de l’inflation. En prenant pour illustration deux modèles structurels récents, les auteurs évaluent empiriquement l’importance de la rigidité des salaires réels ainsi que la mesure dans laquelle ces modèles fournissent de l’information utile sur la rigidité des prix. Pour réaliser l’estimation structurelle des modèles et les tests, les auteurs ont recours à des données canadiennes et appliquent des méthodes qui permettent de surmonter, s’il y a lieu, les problèmes d’identification. Les résultats du premier modèle donnent relativement peu d’information. Les tests révèlent d’importantes difficultés d’identification et un degré d’incertitude très élevé des coefficients estimés, qui affichent un large éventail de valeurs. Le second modèle, en revanche, produit une fourchette d’estimations raisonnablement étroite – du point de vue économique – de la fréquence moyenne de révision des prix et fait ressortir certains signes de rigidité (mesurée par un indice) des salaires réels. De plus, les coefficients estimés de forme réduite issus de la spécification de ce modèle sont significatifs aux seuils habituels et du signe attendu et montrent qu’il existe un arbitrage entre chômage et inflation dans la nouvelle courbe de Phillips keynésienne. Vus sous un angle méthodologique, ces résultats sont attribuables au choix des auteurs de considérer le terme de la productivité comme observable, bien qu’avec erreur; ce traitement semble permettre de recueillir de l’information cruciale et d’améliorer l’identification de façon générale. Sur le fond, les résultats portent à croire que l’intégration de la rigidité des salaires à la nouvelle courbe de Phillips keynésienne est prometteuse sur le plan empirique et ouvre des avenues de recherche intéressantes.
Résumé: Des études récentes proposent que l’on introduise des rigidités des salaires réels dans les modèles fondés sur la nouvelle courbe de Phillips keynésienne pour générer une persistance intrinsèque dans la dynamique de l’inflation. En prenant pour illustration deux modèles structurels récents, les auteurs évaluent empiriquement l’importance de la rigidité des salaires réels ainsi que la mesure dans laquelle ces modèles fournissent de l’information utile sur la rigidité des prix. Pour réaliser l’estimation structurelle des modèles et les tests, les auteurs ont recours à des données canadiennes et appliquent des méthodes qui permettent de surmonter, s’il y a lieu, les problèmes d’identification. Les résultats du premier modèle donnent relativement peu d’information. Les tests révèlent d’importantes difficultés d’identification et un degré d’incertitude très élevé des coefficients estimés, qui affichent un large éventail de valeurs. Le second modèle, en revanche, produit une fourchette d’estimations raisonnablement étroite – du point de vue économique – de la fréquence moyenne de révision des prix et fait ressortir certains signes de rigidité (mesurée par un indice) des salaires réels. De plus, les coefficients estimés de forme réduite issus de la spécification de ce modèle sont significatifs aux seuils habituels et du signe attendu et montrent qu’il existe un arbitrage entre chômage et inflation dans la nouvelle courbe de Phillips keynésienne. Vus sous un angle méthodologique, ces résultats sont attribuables au choix des auteurs de considérer le terme de la productivité comme observable, bien qu’avec erreur; ce traitement semble permettre de recueillir de l’information cruciale et d’améliorer l’identification de façon générale. Sur le fond, les résultats portent à croire que l’intégration de la rigidité des salaires à la nouvelle courbe de Phillips keynésienne est prometteuse sur le plan empirique et ouvre des avenues de recherche intéressantes.