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Abstract: The paper examines how the Balassa-Samuelson hypothesis is affected by a modern variation of the standard model that allows product differentiation (within the traded and nontraded goods sectors) with the number of firms determined exogenously or endogenously. The hypothesis is found to be fragile in the modified framework. Small variations in the elasticity of substitution between home and foreign traded goods (within the range of estimates suggested in the literature), for example, can make the effect of a traded-goods productivity improvement on the real exchange rate negative or positive, as well as small or large. This result provides a potential explanation of the mixed empirical results that have been obtained on the relationship between productivity and the real exchange rate.

Résumé: Les auteurs évaluent l'incidence qu'a sur l'hypothèse de Balassa-Samuelson une variante moderne du modèle de référence qui autorise une différenciation des produits (au sein des secteurs des biens échangeables et non échangeables) et une détermination exogène ou endogène du nombre d'entreprises. L'hypothèse, dans ce cadre modifié, apparaît fragile. De menues variations de l'élasticité de substitution entre les biens échangeables fabriqués au pays et ceux fabriqués à l'étranger (dans les limites des estimations proposées dans la littérature), par exemple, peuvent rendre négatif ou positif l'effet d'une amélioration de la productivité dans le secteur des biens échangeables sur le taux de change réel et atténuer ou amplifier cet effet. Ce résultat explique peut-être la diversité des observations empiriques recueillies à propos de la relation entre la productivité et le taux de change réel.

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