Description
Abstract: I present a structural econometric analysis supporting the hypothesis that money is still relevant for shaping inflation and output dynamics in the United States. In particular, I find that real money balance effects are quantitatively important, although smaller than they used to be in the early postwar period. Moreover, I show three additional implications of the econometric estimates for monetary policy analysis. First, by including real money balance effects into the standard sticky price model, two stylized facts can be explained: the modestly procyclical real wage response to a monetary policy shock and the supply side effects of monetary policy. Second, the existence of real money balance effects causes higher volatility of output and lower volatility of interest rates under the optimal monetary policy. Third, the reduction in the size of real money balance effects can account for a significant decline in macroeconomic volatility.
Résumé: L'auteur présente une analyse économétrique structurelle qui valide l'hypothèse selon laquelle la monnaie joue toujours un rôle pertinent dans l'évolution de l'inflation et de la production aux États-Unis. Il conclut en particulier à l'importance quantitative des effets d'encaisses réelles, bien que ceux-ci soient désormais moindres qu'au sortir de la guerre. Sur le plan de l'analyse de la politique monétaire, trois autres implications se dégagent des estimations économétriques obtenues. D'abord, l'intégration d'effets d'encaisses réelles dans un modèle type à prix rigides permet d'éclaircir deux faits stylisés : la réaction procyclique modérée des salaires à un choc de politique monétaire et les effets de la politique monétaire sur l'offre. Ensuite, l'existence d'effets d'encaisses réelles accentue la volatilité de la production, mais réduit celle des taux d'intérêt en contexte de politique monétaire optimale. Enfin, la diminution de l'ampleur des effets d'encaisses réelles est un facteur explicatif potentiel de la forte baisse de la volatilité à l'échelle macroéconomique.
Résumé: L'auteur présente une analyse économétrique structurelle qui valide l'hypothèse selon laquelle la monnaie joue toujours un rôle pertinent dans l'évolution de l'inflation et de la production aux États-Unis. Il conclut en particulier à l'importance quantitative des effets d'encaisses réelles, bien que ceux-ci soient désormais moindres qu'au sortir de la guerre. Sur le plan de l'analyse de la politique monétaire, trois autres implications se dégagent des estimations économétriques obtenues. D'abord, l'intégration d'effets d'encaisses réelles dans un modèle type à prix rigides permet d'éclaircir deux faits stylisés : la réaction procyclique modérée des salaires à un choc de politique monétaire et les effets de la politique monétaire sur l'offre. Ensuite, l'existence d'effets d'encaisses réelles accentue la volatilité de la production, mais réduit celle des taux d'intérêt en contexte de politique monétaire optimale. Enfin, la diminution de l'ampleur des effets d'encaisses réelles est un facteur explicatif potentiel de la forte baisse de la volatilité à l'échelle macroéconomique.