Description
Abstract: Recent asset pricing models of limits to arbitrage emphasize the role of funding conditions faced by financial intermediaries. In the US, the repo market is the key funding market. Then, the premium of on-the-run U.S. Treasury bonds should share a common component with risk premia in other markets. This observation leads to the following identification strategy. We measure the value of funding liquidity from the cross-section of on-the-run premia by adding a liquidity factor to an arbitrage-free term structure model. As predicted, we find that funding liquidity explains the cross-section of risk premia. An increase in the value of liquidity predicts lower risk premia for on-the-run and off-the-run bonds but higher risk premia on LIBOR loans, swap contracts and corporate bonds. Moreover, the impact is large and pervasive through crisis and normal times. We check the interpretation of the liquidity factor. It varies with transaction costs, S&P500 valuation ratios and aggregate uncertainty. More importantly, the liquidity factor varies with narrow measures of monetary aggregates and measures of bank reserves. Overall, the results suggest that different securities serve, in part, and to varying degrees, to fulfill investors' uncertain future needs for cash depending on the ability of intermediaries to provide immediacy.
Résumé: Les récents modèles d'évaluation des actifs en contexte d'arbitrage limité font ressortir le rôle des conditions de financement auxquelles sont confrontés les intermédiaires financiers. Le principal marché de financement aux États-Unis étant celui des pensions, les primes sur les obligations du Trésor américain de l'émission courante devraient présenter un élément commun avec les primes de risque sur les autres marchés. Cette observation amène les auteurs à adopter la stratégie d'identification suivante. À partir d'un échantillon de primes sur les obligations des émissions courantes, ils mesurent la valeur de la liquidité de financement en ajoutant un facteur de liquidité à un modèle de structure des taux d'intérêt sans possibilités d'arbitrage. Comme prévu par les modèles d'arbitrage limité, ils constatent que l'évolution des primes de risque s'explique par la liquidité de financement. Une augmentation de la valeur de la liquidité annonce une baisse des primes de risque sur les obligations de l'émission courante et celles des émissions antérieures, mais une hausse des primes de risque sur les prêts LIBOR, les contrats de swap et les obligations de sociétés. De plus, cet effet est marqué et se manifeste à la fois en temps normal et en temps de crise. Les auteurs vérifient l'interprétation du facteur de liquidité. Celui-ci varie en fonction des coûts de transaction, des ratios d'évaluation relatifs à l'indice S&P 500, de l'incertitude globale et, ce qui est plus important, des agrégats monétaires au sens étroit et des réserves bancaires. Globalement, les résultats suggèrent que divers titres servent, en partie et à des degrés différents, à répondre aux besoins futurs incertains des investisseurs en matière de fonds selon la capacité des intermédiaires à assurer l'immédiateté.
Résumé: Les récents modèles d'évaluation des actifs en contexte d'arbitrage limité font ressortir le rôle des conditions de financement auxquelles sont confrontés les intermédiaires financiers. Le principal marché de financement aux États-Unis étant celui des pensions, les primes sur les obligations du Trésor américain de l'émission courante devraient présenter un élément commun avec les primes de risque sur les autres marchés. Cette observation amène les auteurs à adopter la stratégie d'identification suivante. À partir d'un échantillon de primes sur les obligations des émissions courantes, ils mesurent la valeur de la liquidité de financement en ajoutant un facteur de liquidité à un modèle de structure des taux d'intérêt sans possibilités d'arbitrage. Comme prévu par les modèles d'arbitrage limité, ils constatent que l'évolution des primes de risque s'explique par la liquidité de financement. Une augmentation de la valeur de la liquidité annonce une baisse des primes de risque sur les obligations de l'émission courante et celles des émissions antérieures, mais une hausse des primes de risque sur les prêts LIBOR, les contrats de swap et les obligations de sociétés. De plus, cet effet est marqué et se manifeste à la fois en temps normal et en temps de crise. Les auteurs vérifient l'interprétation du facteur de liquidité. Celui-ci varie en fonction des coûts de transaction, des ratios d'évaluation relatifs à l'indice S&P 500, de l'incertitude globale et, ce qui est plus important, des agrégats monétaires au sens étroit et des réserves bancaires. Globalement, les résultats suggèrent que divers titres servent, en partie et à des degrés différents, à répondre aux besoins futurs incertains des investisseurs en matière de fonds selon la capacité des intermédiaires à assurer l'immédiateté.