Description
Abstract: This paper uses a small-open economy model for the Canadian economy to examine the optimal Taylor-type monetary policy rule that stabilizes output and inflation in an environment where endogenous boom-bust cycles in house prices can occur. The model shows that boom-bust cycles in house prices emerge when credit-constrained mortgage borrowers expect that future house prices will rise and this expectation is neither shared by savers nor realized ex-post. These boom-bust cycles replicate the stylized features of housing-market boom-bust cycles in industrialized countries. In an environment where mortgage borrowers are occasionally over-optimistic, the central bank should be less responsive to inflation, more responsive to output, and slower to adjust the nominal policy interest rate. This optimal monetary policy rule dampens endogenous boom-bust cycles in house prices, but prolongs inflation target horizons due to weak policy reactions to inflation fluctuations after fundamental shocks.
Résumé: Dans le cadre d'un modèle de petite économie ouverte se prêtant à l'étude de l'économie canadienne, l'auteur examine la règle de Taylor optimale qui permet de stabiliser la production et l'inflation en présence de cycles endogènes d'envolée et d'effondrement des prix de l'immobilier résidentiel. Le modèle montre que de tels cycles peuvent émerger si les emprunteurs hypothécaires ayant un accès limité au crédit s'attendent à une hausse des prix des maisons mais que ces attentes ne sont pas partagées par les épargnants et sont déçues par la suite. Ces cycles d'envolée et d'effondrement sont conformes, dans les grandes lignes, aux cycles d'essor et de contraction du marché du logement dans les pays industrialisés. Lorsque les emprunteurs hypothécaires sont à l'occasion exagérément optimistes, la banque centrale devrait réagir moins aux variations de l'inflation et davantage à celles de la production, et modifier moins rapidement le taux d'intérêt directeur nominal. Cette règle de politique monétaire optimale atténue les cycles endogènes d'envolée et d'effondrement des prix des maisons, mais elle a pour effet d'allonger l'horizon nécessaire pour ramener l'inflation au taux visé, puisque la politique monétaire réagit faiblement aux fluctuations de l'inflation après un choc fondamental.
Résumé: Dans le cadre d'un modèle de petite économie ouverte se prêtant à l'étude de l'économie canadienne, l'auteur examine la règle de Taylor optimale qui permet de stabiliser la production et l'inflation en présence de cycles endogènes d'envolée et d'effondrement des prix de l'immobilier résidentiel. Le modèle montre que de tels cycles peuvent émerger si les emprunteurs hypothécaires ayant un accès limité au crédit s'attendent à une hausse des prix des maisons mais que ces attentes ne sont pas partagées par les épargnants et sont déçues par la suite. Ces cycles d'envolée et d'effondrement sont conformes, dans les grandes lignes, aux cycles d'essor et de contraction du marché du logement dans les pays industrialisés. Lorsque les emprunteurs hypothécaires sont à l'occasion exagérément optimistes, la banque centrale devrait réagir moins aux variations de l'inflation et davantage à celles de la production, et modifier moins rapidement le taux d'intérêt directeur nominal. Cette règle de politique monétaire optimale atténue les cycles endogènes d'envolée et d'effondrement des prix des maisons, mais elle a pour effet d'allonger l'horizon nécessaire pour ramener l'inflation au taux visé, puisque la politique monétaire réagit faiblement aux fluctuations de l'inflation après un choc fondamental.