Description
Abstract: This paper documents the rate at which labour flows between industries and between firms within industries using the most recent data available. It examines the determinants of these flows and their relationship with the productivity growth. It is found that the dispersion of industry employment growth rates has been elevated since 2005, and that this increase is not likely to be related to the business cycle. It is also found that changes in real exchange rates and commodity prices can account for a significant part of the employment dispersion across industries, especially since 2005. However, shifts of employment labour between industries have generally not contributed positively to aggregate labour productivity growth. With respect to movements of labour between firms within industries, it is found that the job reallocation rates have fallen steadily over the past decade and a half. Finally, unlike labour flows between industries, excess job reallocation rates within industries are found to be strongly related to multifactor productivity and labour productivity growth at the industry level.
Résumé: Les auteurs étudient les plus récentes données disponibles sur le rythme de redistribution du travail entre les secteurs et entre les entreprises d'un même secteur. Ils analysent les déterminants des flux de main-d'oeuvre et leur relation avec la progression de la productivité. Ils notent que la dispersion des taux de croissance sectorielle de l'emploi a augmenté depuis 2005 et que cette hausse n'est vraisemblablement pas liée au cycle économique. Ils constatent également que la dispersion de l'emploi entre les secteurs pourrait tenir en grande partie aux variations des taux de change réels et des prix des matières premières, surtout depuis 2005. En général, toutefois, les déplacements de maind'oeuvre intersectoriels n'ont pas contribué positivement à la progression de la productivité globale du travail. En ce qui concerne les mouvements de main-d'oeuvre intrasectoriels, les taux de redistribution des emplois ont diminué de façon constante au cours de la dernière décennie et demie. Enfin, contrairement aux flux de main-d'oeuvre intersectoriels, les taux de redistribution excédentaire des emplois à l'intérieur des secteurs se révèlent être en relation étroite avec la croissance de la productivité multifactorielle et de la productivité du travail à l'échelle sectorielle.
Résumé: Les auteurs étudient les plus récentes données disponibles sur le rythme de redistribution du travail entre les secteurs et entre les entreprises d'un même secteur. Ils analysent les déterminants des flux de main-d'oeuvre et leur relation avec la progression de la productivité. Ils notent que la dispersion des taux de croissance sectorielle de l'emploi a augmenté depuis 2005 et que cette hausse n'est vraisemblablement pas liée au cycle économique. Ils constatent également que la dispersion de l'emploi entre les secteurs pourrait tenir en grande partie aux variations des taux de change réels et des prix des matières premières, surtout depuis 2005. En général, toutefois, les déplacements de maind'oeuvre intersectoriels n'ont pas contribué positivement à la progression de la productivité globale du travail. En ce qui concerne les mouvements de main-d'oeuvre intrasectoriels, les taux de redistribution des emplois ont diminué de façon constante au cours de la dernière décennie et demie. Enfin, contrairement aux flux de main-d'oeuvre intersectoriels, les taux de redistribution excédentaire des emplois à l'intérieur des secteurs se révèlent être en relation étroite avec la croissance de la productivité multifactorielle et de la productivité du travail à l'échelle sectorielle.