Description
Abstract: In theory, nominal exchange rate movements can lead to “expenditure switching” when they generate changes in the relative prices of goods across countries. This paper explores whether the expenditure-switching role of exchange rates has changed in the current episode of significant global imbalances. We develop a multi-sector two-country model for the United States and the G6 countries, with the rest of the world captured by exogenous price and demand shocks, and estimate the model over two sub-samples, which cover the periods before and after the early 1990s. Our results indicate that both U.S. imports and exports have become much less responsive to exchange rate movements in recent years, mainly due to changes in firms’ pricing behavior and the increased size of distribution margins. These findings suggest that the exchange rate would have to move by a much larger amount now than in the 1970s and 1980s to reduce the U.S. trade deficit by a given amount.
Résumé: En théorie, les mouvements des taux de change nominaux peuvent entraîner des transferts de dépenses en provoquant des variations des prix relatifs des biens entre pays. L’auteure cherche à déterminer si, dans les faits, il en est encore ainsi compte tenu des importants déséquilibres mondiaux actuels. Pour ce faire, elle a mis au point un modèle multisectoriel comportant deux blocs économiques, les États-Unis et les autres pays du G7, et où le reste du monde est représenté au travers de chocs de prix et de demande exogènes. Elle estime son modèle sur deux périodes, l’une antérieure et l’autre postérieure au début des années 1990. D’après ses résultats, la sensibilité des importations et des exportations américaines à l’évolution des taux de change a beaucoup diminué durant la période récente, en raison surtout de modifications dans le comportement des entreprises en matière de prix et de la hausse des marges de distribution. Il semblerait donc que le taux de change doive varier bien davantage que dans les années 1970 et 1980 pour réduire le déficit commercial américain d’un montant donné.
Résumé: En théorie, les mouvements des taux de change nominaux peuvent entraîner des transferts de dépenses en provoquant des variations des prix relatifs des biens entre pays. L’auteure cherche à déterminer si, dans les faits, il en est encore ainsi compte tenu des importants déséquilibres mondiaux actuels. Pour ce faire, elle a mis au point un modèle multisectoriel comportant deux blocs économiques, les États-Unis et les autres pays du G7, et où le reste du monde est représenté au travers de chocs de prix et de demande exogènes. Elle estime son modèle sur deux périodes, l’une antérieure et l’autre postérieure au début des années 1990. D’après ses résultats, la sensibilité des importations et des exportations américaines à l’évolution des taux de change a beaucoup diminué durant la période récente, en raison surtout de modifications dans le comportement des entreprises en matière de prix et de la hausse des marges de distribution. Il semblerait donc que le taux de change doive varier bien davantage que dans les années 1970 et 1980 pour réduire le déficit commercial américain d’un montant donné.