Description
Abstract: Using an error-correction model (ECM) framework, the authors attempt to quantify the degree of disequilibrium in Canadian housing stock over the period 1961–2008 for the national aggregate and over 1981–2008 for the provinces. They find that, based on quarterly data, the level of housing stock in the long run is associated with population, real per capita disposable income, and real house prices. Population growth (net migration, particularly for the western provinces) is also an important determinant of the short-run dynamics of housing stock, after controlling for serial correlation in the dependent variable. Real mortgage rates, consumer confidence, and a number of other variables identified in the literature are found to play a small role in the short run. The authors’ model suggests that the Canadian housing stock was 2 per cent above its equilibrium level at the end of 2008. There was likely overbuilding, to varying degrees, in Saskatchewan, New Brunswick, British Columbia, Ontario, and Quebec.
Résumé: Au moyen d'un modèle à correction d'erreurs, les auteurs tentent de quantifier le degré de déséquilibre du parc canadien de logements au cours de la période 1961-2008 à l'échelle nationale et durant la période 1981-2008 à l'échelle provinciale. Ils constatent, sur la base des données trimestrielles, que le niveau du stock de logements est fonction à long terme de celui de la population, du revenu disponible réel par habitant et des prix réels des logements. La croissance de la population (le solde migratoire, en particulier dans le cas des provinces de l'Ouest) est également un déterminant non négligeable de la dynamique de court terme du parc immobilier, une fois prise en compte l'autocorrélation de la variable dépendante. Les taux hypothécaires réels, la confiance des ménages et un certain nombre d'autres variables recensées dans la littérature jouent aussi un faible rôle à court terme. D'après le modèle des auteurs, le parc canadien de logements dépassait de 2 % son niveau d'équilibre à la fin de 2008. Il y a vraisemblablement eu surconstruction, à des degrés variables, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec.
Résumé: Au moyen d'un modèle à correction d'erreurs, les auteurs tentent de quantifier le degré de déséquilibre du parc canadien de logements au cours de la période 1961-2008 à l'échelle nationale et durant la période 1981-2008 à l'échelle provinciale. Ils constatent, sur la base des données trimestrielles, que le niveau du stock de logements est fonction à long terme de celui de la population, du revenu disponible réel par habitant et des prix réels des logements. La croissance de la population (le solde migratoire, en particulier dans le cas des provinces de l'Ouest) est également un déterminant non négligeable de la dynamique de court terme du parc immobilier, une fois prise en compte l'autocorrélation de la variable dépendante. Les taux hypothécaires réels, la confiance des ménages et un certain nombre d'autres variables recensées dans la littérature jouent aussi un faible rôle à court terme. D'après le modèle des auteurs, le parc canadien de logements dépassait de 2 % son niveau d'équilibre à la fin de 2008. Il y a vraisemblablement eu surconstruction, à des degrés variables, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec.