Description
Abstract: The author proposes a micro-founded framework that incorporates an active banking sector into a dynamic stochastic general-equilibrium model with a financial accelerator. He evaluates the role of the banking sector in the transmission and propagation of the real effects of aggregate shocks, and assesses the importance of financial shocks in U.S. business cycle fluctuations. The banking sector consists of two types of profitmaximizing banks that offer different banking services and transact in an interbank market. Loans are produced using interbank borrowing and bank capital subject to a regulatory capital requirement. Banks have monopoly power, set nominal deposit and prime lending rates, choose their leverage ratio and their portfolio composition, and can endogenously default on a fraction of their interbank borrowing. Because it is costly to raise capital to satisfy the regulatory capital requirement, the banking sector attenuates the real effects of financial shocks, reduces macroeconomic volatilities, and helps stabilize the economy. The model also includes two unconventional monetary policies (quantitative and qualitative easing) that reduce the negative impacts of financial crises.
Résumé: L'auteur propose un cadre aux fondements microéconomiques qui intègre un secteur bancaire actif dans un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique avec accélérateur financier. Il évalue le rôle du secteur bancaire dans la transmission et la propagation des effets réels des chocs globaux et estime l'importance des chocs financiers dans les fluctuations économiques aux États-Unis. Le secteur bancaire est constitué de deux catégories d'établissements qui offrent des services bancaires différents et réalisent des opérations sur un marché interbancaire en cherchant à maximiser leurs profits. Les prêts sont financés par des emprunts interbancaires et des fonds propres, sous réserve du respect d'exigences réglementaires en matière de fonds propres bancaires. Les banques sont en situation de monopole, fixent les taux nominaux applicables aux dépôts et les taux préférentiels nominaux applicables aux prêts, déterminent elles-mêmes leur ratio de levier et la composition de leur portefeuille et peuvent manquer de façon endogène à leurs obligations à l'égard d'une partie de leurs emprunts interbancaires. Étant donné que la mobilisation de fonds propres pour satisfaire aux exigences réglementaires comporte des coûts, le secteur bancaire atténue les effets réels des chocs financiers, réduit les volatilités macroéconomiques et aide à stabiliser l'économie. Le modèle intègre également deux mesures de politique monétaire non traditionnelles (l'assouplissement quantitatif et l'assouplissement direct du crédit) qui diminuent les effets négatifs des crises financières.
Résumé: L'auteur propose un cadre aux fondements microéconomiques qui intègre un secteur bancaire actif dans un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique avec accélérateur financier. Il évalue le rôle du secteur bancaire dans la transmission et la propagation des effets réels des chocs globaux et estime l'importance des chocs financiers dans les fluctuations économiques aux États-Unis. Le secteur bancaire est constitué de deux catégories d'établissements qui offrent des services bancaires différents et réalisent des opérations sur un marché interbancaire en cherchant à maximiser leurs profits. Les prêts sont financés par des emprunts interbancaires et des fonds propres, sous réserve du respect d'exigences réglementaires en matière de fonds propres bancaires. Les banques sont en situation de monopole, fixent les taux nominaux applicables aux dépôts et les taux préférentiels nominaux applicables aux prêts, déterminent elles-mêmes leur ratio de levier et la composition de leur portefeuille et peuvent manquer de façon endogène à leurs obligations à l'égard d'une partie de leurs emprunts interbancaires. Étant donné que la mobilisation de fonds propres pour satisfaire aux exigences réglementaires comporte des coûts, le secteur bancaire atténue les effets réels des chocs financiers, réduit les volatilités macroéconomiques et aide à stabiliser l'économie. Le modèle intègre également deux mesures de politique monétaire non traditionnelles (l'assouplissement quantitatif et l'assouplissement direct du crédit) qui diminuent les effets négatifs des crises financières.