Description
Abstract: In this paper, we examine how the effect of movements in the real exchange rate on manufacturing plants depends on the plant's placement within the productivity distribution. Appreciations of the local currency expose domestic plants to more competition from abroad as export opportunities shrink and import competition intensifies. As a result, smaller less productive plants are forced from the market, which truncates the lower end of the productivity distribution. For surviving plants, appreciations can lead to a reduction in plant size, which, in the presence of scale economies, can lower productivity. We examine these mechanisms using quantile regression, which allows for the study of the conditional distribution of industry productivity. Using plant-level data that covers the entire Canadian manufacturing sector from 1984 to 1997, we find that many industries exhibit a downward sloping quantile regression curve, meaning that movements in the exchange rate do, indeed, have distributional effects on productivity.
Résumé: Dans cette étude, nous examinons en quoi l'effet des variations du taux de change réel sur les usines manufacturières dépend de la position des usines à l'intérieur de la distribution de la productivité. Lorsque la monnaie nationale s'apprécie, les usines du pays se trouvent exposées à une concurrence accrue de l'étranger à mesure que les possibilités d'exportation diminuent et que la concurrence des importations s'intensifie. En conséquence, les petites usines peu productives sont chassées du marché, tronquant ainsi l'extrémité inférieure de la distribution de la productivité. Les mouvements d'appréciation de la monnaie peuvent amener les usines subsistantes à réduire leur taille, ce qui, en présence d'économies d'échelle, peut entraîner une baisse de la productivité. Nous examinons ces mécanismes en utilisant la régression quantile, qui permet d'étudier la distribution conditionnelle de la productivité des industries. En nous servant de données recueillies au niveau des usines dans la totalité du secteur manufacturier canadien de 1984 à 1997, nous constatons que de nombreuses industries présentent une courbe de régression quantile à pente descendante, ce qui signifie que les variations du taux de change ont bel et bien des effets distributifs sur la productivité.
Résumé: Dans cette étude, nous examinons en quoi l'effet des variations du taux de change réel sur les usines manufacturières dépend de la position des usines à l'intérieur de la distribution de la productivité. Lorsque la monnaie nationale s'apprécie, les usines du pays se trouvent exposées à une concurrence accrue de l'étranger à mesure que les possibilités d'exportation diminuent et que la concurrence des importations s'intensifie. En conséquence, les petites usines peu productives sont chassées du marché, tronquant ainsi l'extrémité inférieure de la distribution de la productivité. Les mouvements d'appréciation de la monnaie peuvent amener les usines subsistantes à réduire leur taille, ce qui, en présence d'économies d'échelle, peut entraîner une baisse de la productivité. Nous examinons ces mécanismes en utilisant la régression quantile, qui permet d'étudier la distribution conditionnelle de la productivité des industries. En nous servant de données recueillies au niveau des usines dans la totalité du secteur manufacturier canadien de 1984 à 1997, nous constatons que de nombreuses industries présentent une courbe de régression quantile à pente descendante, ce qui signifie que les variations du taux de change ont bel et bien des effets distributifs sur la productivité.