Description
Abstract: This paper studies the interaction between adverse selection, liquidity risk and beliefs about systemic risk in determining market liquidity, asset prices and welfare. Even a small amount of adverse selection in the asset market can lead to fire-sale pricing and possibly to a market breakdown if it is accompanied by a flight-to-liquidity, a misassessment of systemic risk, or uncertainty about asset values. The ability to trade based on private information improves welfare if adverse selection does not lead to a market breakdown. Informed trading allows financial institutions to reduce idiosyncratic risks, but it exacerbates their exposure to systemic risk. Further, I show that in a market equilibrium, financial institutions overinvest into risky illiquid assets (relative to the constrained efficient allocation), which creates systemic externalities. Also, I explore possible policy responses and discuss their effectiveness.
Résumé: L'auteure étudie l'interaction entre l'antisélection, le risque de liquidité et les croyances concernant le risque systémique dans la détermination du degré de liquidité du marché, des prix des actifs et du niveau de bien-être. La présence, même faible, d'antisélection sur le marché des actifs peut entraîner l'effondrement des prix de vente, voire la défaillance du marché si elle s'accompagne d'une ruée vers la liquidité, d'une évaluation incorrecte du risque systémique ou d'une incertitude quant à la valeur des actifs. La possibilité de négocier sur la base d'informations privées accroît le bien-être lorsque l'antisélection ne mène pas à la défaillance du marché. Les transactions entre opérateurs informés permettent aux institutions financières de réduire les risques idiosyncrasiques, mais elles accentuent l'exposition de ces dernières au risque systémique. L'auteure montre également qu'en situation d'équilibre de marché (par rapport à une situation d'efficience allocative sous contraintes), les institutions financières surinvestissent dans des actifs risqués peu liquides, ce qui crée des effets externes systémiques. Enfin, l'auteure examine diverses interventions possibles de l'État et analyse leur efficacité.
Résumé: L'auteure étudie l'interaction entre l'antisélection, le risque de liquidité et les croyances concernant le risque systémique dans la détermination du degré de liquidité du marché, des prix des actifs et du niveau de bien-être. La présence, même faible, d'antisélection sur le marché des actifs peut entraîner l'effondrement des prix de vente, voire la défaillance du marché si elle s'accompagne d'une ruée vers la liquidité, d'une évaluation incorrecte du risque systémique ou d'une incertitude quant à la valeur des actifs. La possibilité de négocier sur la base d'informations privées accroît le bien-être lorsque l'antisélection ne mène pas à la défaillance du marché. Les transactions entre opérateurs informés permettent aux institutions financières de réduire les risques idiosyncrasiques, mais elles accentuent l'exposition de ces dernières au risque systémique. L'auteure montre également qu'en situation d'équilibre de marché (par rapport à une situation d'efficience allocative sous contraintes), les institutions financières surinvestissent dans des actifs risqués peu liquides, ce qui crée des effets externes systémiques. Enfin, l'auteure examine diverses interventions possibles de l'État et analyse leur efficacité.