Description
Abstract: The recent crisis has underlined the importance of sound bank liquidity management. In response, regulators are devising new liquidity standards with the aim of making the financial system more stable and resilient. In this paper, the authors analyse the impact of liquid asset holdings on bank profitability for a sample of large U.S. and Canadian banks. Results suggest that profitability is improved for banks that hold some liquid assets, however, there is a point at which holding further liquid assets diminishes a banks' profitability, all else equal. Moreover, empirical evidence also suggests that this relationship varies depending on a bank's business model and the state of the economy. These results are particularly relevant as policymakers devise new standards establishing an appropriate level of liquidity for banks. While it is generally agreed upon that banks undervalued liquidity prior to the recent financial crisis, one must also consider the tradeoff between resilience to liquidity shocks and the cost of holding lower-yielding liquid assets as the latter may impact banks' ability to generate revenues, increase capital and extend credit.
Résumé: La récente crise financière a fait ressortir l'importance d'une saine gestion du risque de liquidité par les banques. C'est pourquoi les organismes de réglementation sont en train d'élaborer de nouvelles normes de liquidité en vue d'accroître la stabilité et la résilience du système financier. Les auteurs analysent l'incidence de la détention d'actifs liquides sur la rentabilité d'un groupe de grandes banques américaines et canadiennes. D'après leurs résultats, les établissements qui conservent des liquidités seraient plus profitables, mais au-delà d'un certain volume, la possession d'actifs liquides pèserait sur la rentabilité de l'institution, toutes choses égales par ailleurs. En outre, la relation entre liquidités et rentabilité serait influencée par le modèle de fonctionnement de la banque et l'état de l'économie. Ces résultats sont susceptibles de grandement intéresser les décideurs publics au moment où ces derniers doivent définir de nouvelles normes qui établiront le niveau approprié des liquidités bancaires. Bien que l'on s'accorde généralement à dire que les banques sous-estimaient l'importance de la gestion du risque de liquidité avant la crise financière, il convient aussi de réfléchir à l'arbitrage à opérer entre le degré de résilience souhaitable face aux chocs de liquidité et le coût de la détention d'actifs liquides moins bien rémunérés, puisque celle-ci peut réduire la capacité des établissements de générer des revenus, d'accroître leurs fonds propres et d'octroyer du crédit.
Résumé: La récente crise financière a fait ressortir l'importance d'une saine gestion du risque de liquidité par les banques. C'est pourquoi les organismes de réglementation sont en train d'élaborer de nouvelles normes de liquidité en vue d'accroître la stabilité et la résilience du système financier. Les auteurs analysent l'incidence de la détention d'actifs liquides sur la rentabilité d'un groupe de grandes banques américaines et canadiennes. D'après leurs résultats, les établissements qui conservent des liquidités seraient plus profitables, mais au-delà d'un certain volume, la possession d'actifs liquides pèserait sur la rentabilité de l'institution, toutes choses égales par ailleurs. En outre, la relation entre liquidités et rentabilité serait influencée par le modèle de fonctionnement de la banque et l'état de l'économie. Ces résultats sont susceptibles de grandement intéresser les décideurs publics au moment où ces derniers doivent définir de nouvelles normes qui établiront le niveau approprié des liquidités bancaires. Bien que l'on s'accorde généralement à dire que les banques sous-estimaient l'importance de la gestion du risque de liquidité avant la crise financière, il convient aussi de réfléchir à l'arbitrage à opérer entre le degré de résilience souhaitable face aux chocs de liquidité et le coût de la détention d'actifs liquides moins bien rémunérés, puisque celle-ci peut réduire la capacité des établissements de générer des revenus, d'accroître leurs fonds propres et d'octroyer du crédit.