Description
Abstract: In an investigation of banks’ loan pricing policies in the United States over the past two decades, this study finds supporting evidence for the bank risk-taking channel of monetary policy. We show that banks charge lower spreads when they lend to riskier borrowers relative to the spreads they charge on loans to safer borrowers in periods of low short-term rates compared to periods of high short-term rates. The interest discount that banks offer riskier borrowers when short-term rates are low is robust to borrower-,loan-, and bank-specific factors as well as to macroeconomic factors known to affect loan rates. The discount is also robust to bank-firm fixed effects. Finally, our tests that build on the micro information banks provide on their lending standards in the Senior Loan Officers Opinion Survey suggest the interest rate discount that riskier borrowers receive when short-term rates are low is bank driven.
Résumé: L’étude des politiques de tarification des prêts suivies par les banques américaines ces vingt dernières années tend à accréditer l’hypothèse voulant que la politique monétaire influe sur la prise de risque des institutions financières. Les auteurs montrent en effet que lorsque les taux d’intérêt à court terme sont bas, les marges que les banques appliquent à leurs prêts aux emprunteurs à risque diminuent par rapport à celles imposées aux autres emprunteurs. Ce rabais d’intérêt persiste même si l’on tient compte des caractéristiques des emprunteurs, des prêts et des banques, de l’état de la conjoncture macroéconomique et des effets fixes propres aux banques ou aux entreprises. Enfin, les tests réalisés par les auteurs à partir des microdonnées que les banques fournissent sur leurs critères de prêt dans le cours de l’enquête auprès des responsables du crédit indiquent que les rabais d’intérêt consentis aux emprunteurs à risque en contexte de bas taux d’intérêt sont déterminés par l’appétit des banques pour le risque.
Résumé: L’étude des politiques de tarification des prêts suivies par les banques américaines ces vingt dernières années tend à accréditer l’hypothèse voulant que la politique monétaire influe sur la prise de risque des institutions financières. Les auteurs montrent en effet que lorsque les taux d’intérêt à court terme sont bas, les marges que les banques appliquent à leurs prêts aux emprunteurs à risque diminuent par rapport à celles imposées aux autres emprunteurs. Ce rabais d’intérêt persiste même si l’on tient compte des caractéristiques des emprunteurs, des prêts et des banques, de l’état de la conjoncture macroéconomique et des effets fixes propres aux banques ou aux entreprises. Enfin, les tests réalisés par les auteurs à partir des microdonnées que les banques fournissent sur leurs critères de prêt dans le cours de l’enquête auprès des responsables du crédit indiquent que les rabais d’intérêt consentis aux emprunteurs à risque en contexte de bas taux d’intérêt sont déterminés par l’appétit des banques pour le risque.