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Abstract: We analyze the relationship between the intensity of banks’ use of soft-information and household bankruptcy patterns. Using a unique data set on the universe of Canadian household bankruptcies, we document that bankruptcy rates are higher in markets where the collection of soft, or qualitative locally gathered information, is the weakest. Using two Canadian bank mergers as exogenous variation in local market structure, we show that the differences in bankruptcy rates are not due to changes in the supply of credit. Our findings indicate that screening via hard-information is not a perfect substitute for soft-information. Instead, the two appear to be complements.

Résumé: Les auteurs analysent la relation qu’il y a entre l’intensité avec laquelle les banques exploitent des données subjectives ou « informelles » et les tendances entourant les faillites de ménages. À partir d’un ensemble unique de données sur les faillites de ménages canadiens, ils confirment que les taux de faillite sont plus élevés dans les marchés où il se recueille le moins d’informations subjectives, c.-à-d. de renseignements qualitatifs obtenus par les succursales. En traitant deux fusions de banques canadiennes comme des facteurs de variation exogènes de la structure d’un marché local, les auteurs montrent que les différences entre les taux de faillite ne sont pas causées par des modifications de l’offre de crédit. Leurs résultats indiquent que les données objectives utilisées pour la sélection des emprunteurs ne constituent pas de substituts parfaits des données subjectives : en réalité, les deux types d’informations s’avèrent complémentaires.

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