Description
Abstract: This paper builds a two-country DSGE model to study the quantitative impact of financial frictions on business cycle co-movements when investors have foreign asset exposure. The investor in each country holds capital in both countries and faces a leverage constraint on her debt. I show quantitatively that financial frictions along with foreign asset exposure give rise to a multiplier effect that amplifies the transmission of shocks between countries. The key mechanism is that a negative shock in the home country reduces the wealth of investors in both countries, which tightens their leverage constraints, leading to a fall in investment, consumption, and hours worked in the foreign country. Compared to the existing literature, which tends to produce either negative or positive but small cross-country correlations, this model produces positive and sizable correlations that are consistent with the data. The model can account for most of the investment, employment and consumption correlations and predicts more than half of the output correlation. In addition, the model shows that, consistent with empirical findings, when investors have more foreign asset exposure to the other country, the output correlation between the two countries increases.
Résumé: L’auteure élabore un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique à deux pays pour étudier l’effet quantitatif des frictions financières sur les covariations des cycles économiques lorsque les investisseurs ont des portefeuilles d’actifs étrangers. Dans le modèle, les investisseurs disposent d’avoirs dans les deux pays et sont soumis à une contrainte de levier d’endettement. Quantitativement, la présence combinée de frictions financières et d’actifs étrangers a un effet multiplicateur qui amplifie la transmission des chocs entre pays. Le mécanisme clé est le suivant : l’apparition d’un choc négatif dans un pays réduit la richesse des investisseurs dans les deux pays, ce qui resserre les contraintes de levier et fait reculer l’investissement, la consommation et les heures travaillées dans l’autre pays. Alors que, dans la littérature existante, les corrélations entre pays sont généralement négatives ou positives, mais peu marquées, ce modèle produit des corrélations positives et substantielles qui concordent avec les données. Le modèle peut expliquer la majeure partie des corrélations de l’investissement, de l’emploi et de la consommation et prédit plus de la moitié de la corrélation de la production. En outre, il montre que, conformément aux résultats empiriques, la corrélation de la production entre pays s’accroît lorsque les investisseurs détiennent davantage d’actifs étrangers.
Résumé: L’auteure élabore un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique à deux pays pour étudier l’effet quantitatif des frictions financières sur les covariations des cycles économiques lorsque les investisseurs ont des portefeuilles d’actifs étrangers. Dans le modèle, les investisseurs disposent d’avoirs dans les deux pays et sont soumis à une contrainte de levier d’endettement. Quantitativement, la présence combinée de frictions financières et d’actifs étrangers a un effet multiplicateur qui amplifie la transmission des chocs entre pays. Le mécanisme clé est le suivant : l’apparition d’un choc négatif dans un pays réduit la richesse des investisseurs dans les deux pays, ce qui resserre les contraintes de levier et fait reculer l’investissement, la consommation et les heures travaillées dans l’autre pays. Alors que, dans la littérature existante, les corrélations entre pays sont généralement négatives ou positives, mais peu marquées, ce modèle produit des corrélations positives et substantielles qui concordent avec les données. Le modèle peut expliquer la majeure partie des corrélations de l’investissement, de l’emploi et de la consommation et prédit plus de la moitié de la corrélation de la production. En outre, il montre que, conformément aux résultats empiriques, la corrélation de la production entre pays s’accroît lorsque les investisseurs détiennent davantage d’actifs étrangers.