Description
Abstract: We explore the macroeconomic effects of a compression in the long-term bond yield spread within the context of the Great Recession of 2007-2009 via a time-varying parameter structural VAR model. We identify a ‘pure’ spread shock defined as a shock that leaves the policy rate unchanged, which allows us to characterize the macroeconomic consequences of a decline in the yield spread induced by central banks’ asset purchases within an environment in which the policy rate is constrained by the effective zero lower bound. Two key findings stand out. First, compressions in the long-term yield spread exert a powerful effect on both output growth and inflation. Second, conditional on available estimates of the impact of the Federal Reserve’s and the Bank of England’s asset purchase programs on long-term yield spreads, our counterfactual simulations suggest that U.S. and U.K. unconventional monetary policy actions have averted significant risks both of deflation and of output collapses comparable to those that took place during the Great Depression.
Résumé: Les auteurs étudient les effets macroéconomiques d’un rétrécissement des écarts entre les rendements obligataires à long terme pendant la Grande Récession de 2007-2009 à l’aide d’un modèle VAR structurel à paramètres variables dans le temps. Ils identifient un choc « pur » sur les écarts, c.-à-d. un choc qui laisse le taux directeur inchangé. Cette démarche leur permet de décrire les conséquences macroéconomiques d’une réduction des écarts de rendement induite par les achats d’actifs qu’effectuent les banques centrales au sein d’un environnement où le taux directeur est soumis à la contrainte d’un niveau plancher. L’étude aboutit à deux constats. D’un côté, la réduction des écarts à long terme exerce une influence considérable sur la croissance de la production tout comme sur l’inflation. De l’autre, sur la base des estimations disponibles concernant l’effet qu’ont eu les programmes d’achat d’actifs mis en oeuvre par la Réserve fédérale américaine et la Banque d’Angleterre sur les écarts de rendement à long terme, les résultats des simulations contrefactuelles semblent indiquer que les mesures de politique monétaire non traditionnelles déployées aux États-Unis et au Royaume-Uni ont permis d’éviter la matérialisation de risques importants, à savoir une déflation et un effondrement de la production aussi graves qu’à l’époque de la Grande Crise.
Résumé: Les auteurs étudient les effets macroéconomiques d’un rétrécissement des écarts entre les rendements obligataires à long terme pendant la Grande Récession de 2007-2009 à l’aide d’un modèle VAR structurel à paramètres variables dans le temps. Ils identifient un choc « pur » sur les écarts, c.-à-d. un choc qui laisse le taux directeur inchangé. Cette démarche leur permet de décrire les conséquences macroéconomiques d’une réduction des écarts de rendement induite par les achats d’actifs qu’effectuent les banques centrales au sein d’un environnement où le taux directeur est soumis à la contrainte d’un niveau plancher. L’étude aboutit à deux constats. D’un côté, la réduction des écarts à long terme exerce une influence considérable sur la croissance de la production tout comme sur l’inflation. De l’autre, sur la base des estimations disponibles concernant l’effet qu’ont eu les programmes d’achat d’actifs mis en oeuvre par la Réserve fédérale américaine et la Banque d’Angleterre sur les écarts de rendement à long terme, les résultats des simulations contrefactuelles semblent indiquer que les mesures de politique monétaire non traditionnelles déployées aux États-Unis et au Royaume-Uni ont permis d’éviter la matérialisation de risques importants, à savoir une déflation et un effondrement de la production aussi graves qu’à l’époque de la Grande Crise.