Description
Abstract: The long-run relation between growth and inflation has not yet been studied in the context of nominal price and wage rigidities, despite the fact that these rigidities now figure prominently in workhorse macroeconomic models. We therefore integrate staggered price- and wage-setting into an endogenous growth framework. In this setting, growth and inflation are linked via the incentive to innovate. For standard calibrations, the linkage is strong: as trend inflation shifts from –5 to 5 percent, the range over which the economy’s steady-state growth rate varies spans 50 basis points, implying up to a 15 percent output differential after thirty years. Nominal wage rigidity plays a critical role in generating these results, and compounding of inflation’s growth effects implies large welfare losses. Endogenous growth thus proves a key channel via which inflation impacts New Keynesian economies.
Résumé: La relation à long terme entre la croissance et l’inflation n’a pas encore été étudiée dans le contexte de rigidités nominales des prix et des salaires, même si celles-ci figurent en bonne place dans les principaux modèles macroéconomiques actuels. Les auteurs intègrent donc des contrats échelonnés de prix et de salaires à un modèle de croissance endogène. Dans ce schéma, la croissance et l’inflation sont reliées par l’incitation à innover à laquelle les entreprises développant de nouveaux produits font face. Si les paramètres sont étalonnés de façon standard, la relation entre les deux variables s’avère économiquement significative : quand l’inflation tendancielle passe de – 5 à + 5 %, le taux de croissance de l’économie en régime permanent peut varier de 50 points de base, et le manque à produire s’élever ainsi à 15 % après 30 ans. La rigidité nominale des salaires explique l’essentiel de ces résultats, et le cumul des effets de l’inflation sur la croissance occasionne des pertes considérables de bien-être. La croissance endogène se révèle un vecteur clé de transmission des effets de l’inflation dans les économies de type nouveau keynésien.
Résumé: La relation à long terme entre la croissance et l’inflation n’a pas encore été étudiée dans le contexte de rigidités nominales des prix et des salaires, même si celles-ci figurent en bonne place dans les principaux modèles macroéconomiques actuels. Les auteurs intègrent donc des contrats échelonnés de prix et de salaires à un modèle de croissance endogène. Dans ce schéma, la croissance et l’inflation sont reliées par l’incitation à innover à laquelle les entreprises développant de nouveaux produits font face. Si les paramètres sont étalonnés de façon standard, la relation entre les deux variables s’avère économiquement significative : quand l’inflation tendancielle passe de – 5 à + 5 %, le taux de croissance de l’économie en régime permanent peut varier de 50 points de base, et le manque à produire s’élever ainsi à 15 % après 30 ans. La rigidité nominale des salaires explique l’essentiel de ces résultats, et le cumul des effets de l’inflation sur la croissance occasionne des pertes considérables de bien-être. La croissance endogène se révèle un vecteur clé de transmission des effets de l’inflation dans les économies de type nouveau keynésien.