Description
Abstract: Using census data at the economic region level from 1991 to 2006 and a gravity model framework, this paper examines the factors that influence migration within Canada. Results from both Poisson pseudo-maximum likelihood and negative binominal regression models suggest that provincial borders are statistically significant barriers to migration but the magnitude of their effect varies by model specification. The regression results also indicate that differences in employment rates, household incomes and language are important in explaining migration between Canadian economic regions. We also find evidence that the negative effect of distance on migration may be declining over time.
Résumé: Dans un cadre gravitationnel et à l’aide de données ventilées par région tirées du recensement pour les années 1991 à 2006, les auteurs étudient les facteurs qui influent sur la migration interrégionale au Canada. Les résultats qu’ils tirent de l’estimation de modèles de Poisson par la méthode du pseudo-maximum de vraisemblance ainsi que de modèles de régression binomiale négative donnent à penser que les frontières provinciales sont un frein statistiquement significatif à la migration, mais l’ampleur de l’effet varie selon la spécification du modèle. Les résultats indiquent aussi que les disparités en matière de taux d’emploi et de revenu des ménages et les différences de langue sont des facteurs déterminants des flux migratoires entre les régions économiques du Canada. Enfin, les auteurs notent que l’effet dissuasif de la distance diminue peut-être avec le temps.
Résumé: Dans un cadre gravitationnel et à l’aide de données ventilées par région tirées du recensement pour les années 1991 à 2006, les auteurs étudient les facteurs qui influent sur la migration interrégionale au Canada. Les résultats qu’ils tirent de l’estimation de modèles de Poisson par la méthode du pseudo-maximum de vraisemblance ainsi que de modèles de régression binomiale négative donnent à penser que les frontières provinciales sont un frein statistiquement significatif à la migration, mais l’ampleur de l’effet varie selon la spécification du modèle. Les résultats indiquent aussi que les disparités en matière de taux d’emploi et de revenu des ménages et les différences de langue sont des facteurs déterminants des flux migratoires entre les régions économiques du Canada. Enfin, les auteurs notent que l’effet dissuasif de la distance diminue peut-être avec le temps.