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Abstract: The international business cycle is very important for Latin America’s economic performance as the recent global crisis vividly illustrated. This paper investigates how changes in trade linkages between China, Latin America, and the rest of the world have altered the transmission mechanism of international business cycles to Latin America. Evidence based on a Global Vector Autoregressive (GVAR) model for 5 large Latin American economies and all major advanced and emerging economies of the world shows that the long-term impact of a China GDP shock on the typical Latin American economy has increased by three times since mid-1990s. At the same time, the long-term impact of a US GDP shock has halved, while the transmission of shocks from Latin America and the rest of emerging Asia (excluding China and India) GDP has not undergone any significant change. Contrary to common wisdom, we find that these changes owe more to the changed impact of China on Latin America’s traditional and largest trading partners than to increased direct bilateral trade linkages boosted by the decade-long commodity price boom. These findings help to explain why Latin America did so well during the global crisis, but point to the risks associated with a deceleration in China’s economic growth in the future for both Latin America and the rest of the world economy. The evidence reported also suggests that the emergence of China as an important source of world growth might be the driver of the so called “decoupling” of emerging markets business cycle from that of advanced economies reported in the existing literature.

Résumé: Le cycle économique international est d’une grande importance pour l’économie latinoaméricaine, comme l’a illustré de manière éloquente la récente crise mondiale. Dans leur étude, les auteurs examinent comment l’évolution des relations commerciales entre la Chine, l’Amérique latine et le reste du monde a modifié le mécanisme de transmission des cycles économiques internationaux vers le continent latino-américain. Les résultats obtenus à partir d’un modèle vectoriel autorégressif mondial, constitué de cinq économies importantes d’Amérique latine et de l’ensemble des principales économies avancées et émergentes, montrent que l’incidence à long terme d’un choc du PIB de la Chine sur l’économie latino-américaine type a triplé depuis le milieu des années 1990. Parallèlement, le retentissement à long terme d’un choc du PIB des États-Unis diminuait de moitié, alors que la transmission d’un choc du PIB en Amérique latine et dans les pays émergents d’Asie (hors Chine et Inde) n’affichait pas de changement notable. Les auteurs découvrent que les évolutions observées doivent, contrairement à ce qui est communément admis, plus à la montée de l’influence de la Chine auprès des grands partenaires commerciaux traditionnels de l’Amérique latine qu’à l’intensification des échanges bilatéraux directs que l’essor des cours des matières premières a favorisée durant une décennie. Ces constatations aident à expliquer pourquoi l’Amérique latine a été à ce point préservée pendant la crise mondiale, mais laissent aussi entrevoir les risques que fait planer sur l’avenir du continent et des autres régions de l’économie mondiale une décélération de la croissance chinoise. Les données rapportées dans l’étude semblent également indiquer que l’accession de la Chine au rang des pays qui sont les moteurs de l’expansion mondiale pourrait être la principale raison du « découplage » signalé dans la littérature entre le cycle économique des marchés émergents et le cycle économique des pays avancés.

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