Description
Abstract: We propose a drifting-coefficient model to empirically study the effect of money on output growth in Canada and to examine the role of prevailing financial conditions for that relationship. We show that such a time-varying approach can be a useful way of modelling the impact of money on growth, and can partly reconcile the lack of concensus in the literature on the question of whether money affects growth. In addition, we find that credit conditions also play a role in that relationship. In particular, there is an additional negative short-run impact of money on growth when credit is not readily available, supporting the precautionary motive for holding money. Finally, money is found to have no effect on output growth in the long-run.
Résumé: Au moyen d’un modèle doté de coefficients pouvant varier au fil du temps, l’auteure étudie empiriquement l’effet de la monnaie sur la croissance de la production au Canada et examine le rôle des conditions financières dans cette relation. Elle montre que l’emploi de coefficients variables peut être utile pour modéliser l’incidence de la monnaie sur la croissance et contribuer à clarifier le débat en cours à ce sujet dans la littérature. L’auteure constate également que les conditions du crédit jouent un rôle dans la relation entre monnaie et croissance. Plus précisément, la monnaie a à court terme un effet négatif additionnel lorsque le financement n’est pas facilement accessible, les agents conservant alors des liquidités par mesure de précaution. À long terme, la monnaie s’avère sans influence sur la croissance de la production.
Résumé: Au moyen d’un modèle doté de coefficients pouvant varier au fil du temps, l’auteure étudie empiriquement l’effet de la monnaie sur la croissance de la production au Canada et examine le rôle des conditions financières dans cette relation. Elle montre que l’emploi de coefficients variables peut être utile pour modéliser l’incidence de la monnaie sur la croissance et contribuer à clarifier le débat en cours à ce sujet dans la littérature. L’auteure constate également que les conditions du crédit jouent un rôle dans la relation entre monnaie et croissance. Plus précisément, la monnaie a à court terme un effet négatif additionnel lorsque le financement n’est pas facilement accessible, les agents conservant alors des liquidités par mesure de précaution. À long terme, la monnaie s’avère sans influence sur la croissance de la production.