Description
Abstract: We model the behavior of dealers in Over-the-Counter (OTC) derivatives markets where a small number of dealers trade with a continuum of heterogeneous clients (hedgers). Imperfect competition and (endogenous) default induce a familiar trade-off between competition and risk. Increasing the number of dealers servicing the market decreases the price paid by hedgers but lowers revenue for dealers, increasing the probability of a default. Restricting entry maximizes welfare when dealers’ efficiency is high relative to their market power. A Central Counter-Party (CCP) offering novation tilts the trade-off toward more competition. Free-entry is optimal for all level of dealers’ efficiency if they can constrain risk-taking by its members. In this model, dealers can choose CCP rules to restrict entry and increase their benefits. Moreover, dealers impose binding risk constraints to increase revenues at the expense of the hedgers. In other words, dealers can use risk controls to commit to a lower degree of competition. These theoretical results provide one rationalization of ongoing efforts by regulators globally to promote fair and risk-based access to CCPs.
Résumé: Les auteurs modélisent le comportement des courtiers sur des marchés de dérivés de gré à gré dans lesquels un petit nombre de courtiers traitent avec un éventail de clients hétérogènes. La concurrence imparfaite et le risque de défaut (endogène) donnent lieu à un arbitrage bien connu entre concurrence et risque. Si l’on accroît le nombre de courtiers desservant le marché, on observe une baisse des prix pour les clients, mais aussi une diminution des revenus des courtiers, ce qui augmente la probabilité d’une défaillance. Des restrictions à l’entrée optimisent le bien-être tant que l’efficience des courtiers est élevée relativement à leur pouvoir de marché. La présence d’une contrepartie centrale assurant la novation fait pencher la balance en faveur de la concurrence. La libre entrée offre une situation optimale quel que soit le niveau d’efficience des courtiers si la contrepartie centrale est en mesure de limiter les risques que prennent ses membres. Dans le modèle, les courtiers peuvent influer sur les règles qu’applique la contrepartie centrale de manière à restreindre l’entrée et à augmenter leurs avantages. De plus, ils peuvent imposer des mécanismes contraignants de limitation des risques afin de grossir leurs revenus aux dépens des clients. Autrement dit, les dispositifs de contrôle des risques permettent aux courtiers de s’engager à réduire la concurrence entre eux. Ces résultats théoriques fournissent une justification aux efforts déployés actuellement dans le monde par les autorités de réglementation pour favoriser un accès aux contreparties centrales qui soit équitable et fondé sur les risques.
Résumé: Les auteurs modélisent le comportement des courtiers sur des marchés de dérivés de gré à gré dans lesquels un petit nombre de courtiers traitent avec un éventail de clients hétérogènes. La concurrence imparfaite et le risque de défaut (endogène) donnent lieu à un arbitrage bien connu entre concurrence et risque. Si l’on accroît le nombre de courtiers desservant le marché, on observe une baisse des prix pour les clients, mais aussi une diminution des revenus des courtiers, ce qui augmente la probabilité d’une défaillance. Des restrictions à l’entrée optimisent le bien-être tant que l’efficience des courtiers est élevée relativement à leur pouvoir de marché. La présence d’une contrepartie centrale assurant la novation fait pencher la balance en faveur de la concurrence. La libre entrée offre une situation optimale quel que soit le niveau d’efficience des courtiers si la contrepartie centrale est en mesure de limiter les risques que prennent ses membres. Dans le modèle, les courtiers peuvent influer sur les règles qu’applique la contrepartie centrale de manière à restreindre l’entrée et à augmenter leurs avantages. De plus, ils peuvent imposer des mécanismes contraignants de limitation des risques afin de grossir leurs revenus aux dépens des clients. Autrement dit, les dispositifs de contrôle des risques permettent aux courtiers de s’engager à réduire la concurrence entre eux. Ces résultats théoriques fournissent une justification aux efforts déployés actuellement dans le monde par les autorités de réglementation pour favoriser un accès aux contreparties centrales qui soit équitable et fondé sur les risques.