Description
Abstract: Many studies in macroeconomics argue that financial frictions do not amplify the impacts of real shocks. This finding is based on models without endogenous default on loans and bank capital. Using a model featuring endogenous interactions between firm default and bank capital, this paper revisits the propagation mechanisms of real and financial shocks. The model, calibrated to the US economy, shows that real shocks translate into a financial problem and cause persistent business cycle fluctuations through countercyclical firm default and interest-rate spread. Consistent with the previous studies, financial shocks lead the economy into booms and recessions, notably during the US financial crisis. Capital injections to banks through the Troubled Asset Relief Program were an effective policy response for mitigating the vicious cycle between loan default and interest-rate spread.
Résumé: D’après de nombreuses études macroéconomiques, les frictions financières n’amplifieraient pas les répercussions des chocs réels. Cependant, cette constatation est fondée sur des modèles qui ne tiennent pas compte des défauts de paiement et des fonds propres bancaires endogènes. À partir d’un modèle intégrant des interactions endogènes entre défaillances d’entreprises et fonds propres bancaires dans l’économie américaine, la présente étude revisite les mécanismes de propagation des chocs réels et des chocs financiers. Les résultats montrent que les chocs réels deviennent un problème financier donnant lieu à des fluctuations persistantes du cycle économique du fait de défaillances d’entreprises et d’écarts de taux d’intérêt contracycliques. Conformément aux conclusions des autres études, les chocs financiers entraînent l’économie dans des cycles d’expansion et de récession, comme pendant la crise financière aux États-Unis. Les injections de capitaux que le gouvernement a alors offertes aux banques par l’intermédiaire du Troubled Asset Relief Program ont été efficaces pour combattre le cercle vicieux où les défauts de paiement mènent à des écarts de taux d’intérêt et viceversa.
Résumé: D’après de nombreuses études macroéconomiques, les frictions financières n’amplifieraient pas les répercussions des chocs réels. Cependant, cette constatation est fondée sur des modèles qui ne tiennent pas compte des défauts de paiement et des fonds propres bancaires endogènes. À partir d’un modèle intégrant des interactions endogènes entre défaillances d’entreprises et fonds propres bancaires dans l’économie américaine, la présente étude revisite les mécanismes de propagation des chocs réels et des chocs financiers. Les résultats montrent que les chocs réels deviennent un problème financier donnant lieu à des fluctuations persistantes du cycle économique du fait de défaillances d’entreprises et d’écarts de taux d’intérêt contracycliques. Conformément aux conclusions des autres études, les chocs financiers entraînent l’économie dans des cycles d’expansion et de récession, comme pendant la crise financière aux États-Unis. Les injections de capitaux que le gouvernement a alors offertes aux banques par l’intermédiaire du Troubled Asset Relief Program ont été efficaces pour combattre le cercle vicieux où les défauts de paiement mènent à des écarts de taux d’intérêt et viceversa.