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Abstract: This paper examines the contributions of population aging, mortgage innovation and historically low interest rates to the sharp rise in U.S. house prices and mortgage debt between 1994 and 2005. I construct an overlapping generations general equilibrium housing model and find that these three factors together account for over half of the increase in house prices and most of the increase in mortgage debt during this period. Population aging contributes to rising house prices and mortgage debt, but it accounts for only a small portion of their observed changes. Meanwhile, mortgage innovation significantly increases the mortgage borrowing of various age cohorts, but it has a trivial effect on house prices because interest rates rise due to higher demand for mortgage loans. This increases households’ savings in financial assets and leaves their housing assets nearly unchanged. The observed run-up in house prices can, however, be justified in an open-economy setting where interest rates fall due to a global saving glut. Declining interest rates force households at prime saving ages to reallocate their wealth from financial assets to housing assets, which dramatically drives up house prices.

Résumé: L’auteur examine l’effet du vieillissement de la population, des innovations en matière de prêts hypothécaires et des taux d’intérêt historiquement bas sur l’escalade des prix des maisons et de l’endettement hypothécaire aux États-Unis entre 1994 et 2005. Il construit un modèle d’équilibre général dynamique à générations imbriquées du marché du logement et conclut qu’ensemble, les trois facteurs susmentionnés contribuent à plus de la moitié de la hausse des prix des maisons et à la majeure partie de l’augmentation de l’endettement hypothécaire durant la période étudiée. Si le vieillissement a une incidence sur la poussée des prix des maisons et de l’endettement hypothécaire, il ne compte que pour une faible proportion dans les variations observées. Quant aux innovations en matière de prêts hypothécaires, elles causent un important accroissement du crédit hypothécaire dans les divers groupes d’âge, mais elles ont un effet négligeable sur les prix des maisons, car les taux d’intérêt montent lorsque la demande de prêts hypothécaires progresse. Cette situation conduit à une hausse de l’épargne des ménages affectée aux actifs financiers et n’a pratiquement aucune influence sur leurs actifs immobiliers. Dans une économie ouverte, l’envolée des prix des habitations observée peut toutefois s’expliquer : la surabondance de l’épargne à l’échelle mondiale y fait reculer les taux d’intérêt. Cette baisse des taux pousse les ménages du groupe d’âge ayant la plus forte propension à l’épargne à réaménager leur richesse en se tournant vers les actifs immobiliers, ce qui fait bondir les prix des maisons.

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