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Abstract: In this paper, we provide empirical evidence on the factors that motivated emerging economies to change their capital outflow controls in recent decades. Liberalization of capital outflow controls can allow emerging-market economies (EMEs) to reduce net capital inflow (NKI) pressures, but may cost their governments the fiscal revenues that external financial repression generates. Our results indicate that external repression revenues in EMEs declined substantially in the 2000s compared with the 1980s. In line with this decline in external repression revenues and their growth accelerations in the 2000s, concerns related to net capital inflows took predominance over fiscal concerns in the decisions to liberalize capital outflow controls. Overheating and foreign exchange valuation concerns arising from NKI pressures were important, but so were financial stability concerns and concerns about macroeconomic volatility. Emerging markets facing high volatility in net capital inflows and higher short-term balance-sheet exposures liberalized outflows less. Countries eased outflows more in response to higher appreciation pressures in the exchange market, stock market appreciation, real exchange rate volatility, net capital inflows and accumulation of reserves.

Résumé: Les auteurs procèdent à une analyse empirique des facteurs qui ont poussé les pays émergents à assouplir leurs restrictions sur les sorties de capitaux ces dernières décennies. La libéralisation des flux sortants est un moyen pour les économies de marché émergentes de réduire la pression des entrées nettes de capitaux, mais elle prive l’État des recettes fiscales générées par la répression des flux financiers transfrontières. Les résultats montrent que les recettes tirées de cette répression ont diminué de façon marquée dans ces économies entre les années 1980 et 2000. Parallèlement à cette baisse et à l’accélération de la croissance des économies émergentes au cours des années 2000, les inquiétudes liées aux entrées nettes de capitaux l’ont emporté sur les aspects budgétaires dans la décision de libéraliser les sorties de capitaux. Les craintes que les volumes d’entrées nettes n’entraînent une surchauffe ou une surévaluation du taux de change ont pesé lourd, tout comme les enjeux de stabilité financière et les préoccupations quant à la volatilité macroéconomique. Les marchés émergents où les entrées nettes de capitaux étaient très variables et où les bilans étaient plus exposés à court terme ont moins libéralisé les sorties de capitaux. Les restrictions sur les flux sortants ont été davantage assouplies dans les pays dont la monnaie tendait à s’apprécier plus fortement, où la volatilité du taux de change réel et les entrées nettes de capitaux étaient plus élevées et où les marchés boursiers et les réserves de change progressaient plus rapidement.

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