Description
Abstract: This paper investigates the implications of endogenous trade participation for international business cycles, trade flow dynamics and exchange rate pass-through when price adjustments are staggered across firms. I develop a two-country dynamic stochastic general equilibrium model wherein firms make state-dependent decisions on entry and exit in the export market and the frequency of price adjustment is time-dependent. Consistent with recent empirical findings, producers of traded goods in this model differ in their productivities, trade status and prices. At the aggregate level, quantitative properties of the model successfully reproduce some important characteristics of international business cycle moments in data. In contrast to previous findings in the literature, my model reveals that the inclusion of exporter entry and exit generates large, immediate responses in the number of exporters, export volumes and the export price index following aggregate shocks. I trace this result to the micro-level price stickiness present in my model but absent in existing models of endogenous trade participation. Moreover, I show that productivity heterogeneity rather than price age differences plays a dominant role in firms’ export decisions, and hence the additional realism of endogenous trade participation in the model does not mitigate incomplete exchange rate pass-through arising from nominal rigidity. This suggests that exporter characteristics, market structure and pricing conventions may be critical in analyzing the role of endogenous trade participation for international business cycles and exchange rate pass-through.
Résumé: L’auteure examine si un modèle où la décision des entreprises d’exporter est endogène, dans un cadre où celles-ci révisent leurs prix à des moments différents, permet de mieux expliquer le cycle économique international, la dynamique des flux commerciaux et la transmission incomplète des variations du taux de change aux prix. Elle construit un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique à deux pays où les décisions d’entrée et de sortie des exportateurs dépendent de l’état de l’économie et où la fréquence d’ajustement des prix est fonction du temps. Dans ce modèle, la productivité, le statut d’exportateur et les prix varient d’un producteur de biens échangeables à l’autre, conformément aux résultats de récents travaux empiriques. Au niveau agrégé, le modèle réussit à reproduire quantitativement certaines des principales régularités empiriques du cycle économique international. Lorsque les décisions d’entrée et de sortie sont prises en compte, le nombre des exportateurs, les volumes d’exportations et l’indice des prix à l’exportation réagissent de façon rapide et marquée aux chocs qui touchent l’ensemble de l’économie. L’auteure attribue ce résultat, qui est contraire aux constats des études antérieures, à la présence, dans son modèle, de rigidité des prix au niveau microéconomique; cette hypothèse est en effet absente des autres modèles axés sur l’endogénéité de la décision d’exporter. L’auteure montre aussi que c’est l’hétérogénéité de la productivité, et non les différences dans l’ancienneté des prix, qui influe le plus sur les décisions d’exportation des entreprises. Il s’ensuit qu’en dépit du réalisme accru associé à l’endogénéisation de ces décisions, le degré de transmission des variations de change reste incomplet en raison de la rigidité nominale des prix. Il semble donc que les caractéristiques des exportateurs, la structure de marché et les règles de fixation des prix soient des facteurs déterminants pour l’analyse du rôle de la décision d’exporter dans la dynamique du cycle économique international et dans le degré de répercussion des variations de change.
Résumé: L’auteure examine si un modèle où la décision des entreprises d’exporter est endogène, dans un cadre où celles-ci révisent leurs prix à des moments différents, permet de mieux expliquer le cycle économique international, la dynamique des flux commerciaux et la transmission incomplète des variations du taux de change aux prix. Elle construit un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique à deux pays où les décisions d’entrée et de sortie des exportateurs dépendent de l’état de l’économie et où la fréquence d’ajustement des prix est fonction du temps. Dans ce modèle, la productivité, le statut d’exportateur et les prix varient d’un producteur de biens échangeables à l’autre, conformément aux résultats de récents travaux empiriques. Au niveau agrégé, le modèle réussit à reproduire quantitativement certaines des principales régularités empiriques du cycle économique international. Lorsque les décisions d’entrée et de sortie sont prises en compte, le nombre des exportateurs, les volumes d’exportations et l’indice des prix à l’exportation réagissent de façon rapide et marquée aux chocs qui touchent l’ensemble de l’économie. L’auteure attribue ce résultat, qui est contraire aux constats des études antérieures, à la présence, dans son modèle, de rigidité des prix au niveau microéconomique; cette hypothèse est en effet absente des autres modèles axés sur l’endogénéité de la décision d’exporter. L’auteure montre aussi que c’est l’hétérogénéité de la productivité, et non les différences dans l’ancienneté des prix, qui influe le plus sur les décisions d’exportation des entreprises. Il s’ensuit qu’en dépit du réalisme accru associé à l’endogénéisation de ces décisions, le degré de transmission des variations de change reste incomplet en raison de la rigidité nominale des prix. Il semble donc que les caractéristiques des exportateurs, la structure de marché et les règles de fixation des prix soient des facteurs déterminants pour l’analyse du rôle de la décision d’exporter dans la dynamique du cycle économique international et dans le degré de répercussion des variations de change.