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Abstract: Bank liability guarantee schemes have traditionally been viewed as costless measures to shore up investor confidence and prevent bank runs. However, as the experiences of some European countries, most notably Ireland, have demonstrated, the credibility and effectiveness of these guarantees are crucially intertwined with the sovereign’s funding risks. Employing methods from the literature on global games, we develop a simple model to explore the systemic linkage between the rollover risks of a bank and a government, which are connected through the government’s guarantee of bank liabilities. We show the existence and uniqueness of the joint equilibrium and derive its comparative static properties. In solving for the optimal guarantee numerically, we show how its credibility can be improved through policies that promote balance-sheet transparency. We explain the asymmetry in risk transfer between the sovereign and the banking sector, following the introduction of a guarantee as being attributed to the resolution of strategic uncertainties held by bank depositors and the opacity of the banks’ balance sheets.

Résumé: Les programmes de garantie des passifs bancaires ont traditionnellement été perçus comme des moyens, à coût nul, de soutenir la confiance des investisseurs et de prévenir les retraits massifs de dépôts. Toutefois, comme en témoigne l’expérience de certains pays européens, surtout l’Irlande, la crédibilité et l’efficacité de ces programmes et le risque de financement souverain sont imbriqués de façon cruciale. À l’aide de méthodes inspirées de la littérature sur les jeux globaux, les auteurs élaborent un modèle simple qui permet d’explorer le lien systémique que la garantie de l’État sur les passifs bancaires crée entre le risque de refinancement d’une banque et le risque de financement souverain. Les auteurs démontrent l’existence et l’unicité de l’équilibre conjoint et en établissent les propriétés de statique comparative. En déterminant numériquement le niveau de garantie optimal, ils montrent que l’adoption de politiques favorisant la transparence des bilans peut accroître la crédibilité de la garantie offerte. Enfin, ils expliquent l’asymétrie du transfert du risque entre le secteur bancaire et l’État, après la mise en place d’un programme de garantie, par la levée de l’incertitude stratégique à laquelle sont confrontés les déposants et par l’opacité des bilans bancaires.

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