Description
Abstract: In this paper, we investigate the effects of housing-related tax policy measures on macroeconomic aggregates using a dynamic general-equilibrium model. The model features borrowing and lending across heterogeneous households, financial frictions in the form of collateral constraints tied to house prices, and a rental housing market alongside owner-occupied housing. Using our model, we analyze the effects of changes in housing-related tax policy measures on the level of output, tax revenue and household debt, along with other macroeconomic aggregates. The tax policies we consider are (i) increasing property tax rates, (ii) eliminating the mortgage interest deduction, (iii) eliminating the depreciation allowance for rental income, (iv) instituting taxation of imputed rental income from owner-occupied housing and (v) eliminating the property tax deduction. We find that among these fiscal tools, eliminating the mortgage interest deduction would be the most effective in raising tax revenue, and in reducing household debt, per unit of output lost. On the other hand, eliminating the depreciation allowance for rental income would be the least effective. Our experiments also highlight the differential welfare impact of each tax policy on savers, borrowers and renters.
Résumé: Dans leur étude, les auteurs analysent les effets sur le plan macroéconomique de diverses mesures fiscales touchant l’habitation à l’aide d’un modèle dynamique d’équilibre général. Leur modèle met en scène un ensemble hétérogène de ménages qui prêtent et empruntent entre eux, des frictions financières constituées par les contraintes de garantie liées au prix des maisons auxquelles ceux-ci sont confrontés, de même qu’un marché locatif côtoyant un marché dans lequel les logements sont habités par leurs propriétaires. Tirant parti de leur modèle, les auteurs étudient les effets sur le niveau de la production, les recettes fiscales, la dette des ménages et d’autres grandeurs macroéconomiques de la modification de la fiscalité du logement par les mesures suivantes : 1) le relèvement des taux d’impôt foncier, 2) la suppression de la déduction fiscale au titre des intérêts d’emprunts hypothécaires, 3) la suppression de la déduction pour amortissement s’appliquant au revenu locatif, 4) l’imposition de loyers fictifs aux propriétaires-occupants et 5) la suppression de la déduction de la taxe foncière. Les auteurs montrent que, de ces instruments de politique fiscale, c’est l’élimination de la déduction au titre des intérêts d’emprunts hypothécaires qui ferait le plus augmenter les recettes fiscales, et abaisser l’endettement des ménages, par unité de production perdue. La mesure la moins efficace serait l’élimination de la déduction pour amortissement s’appliquant au revenu locatif. Nos simulations font également ressortir les écarts d’incidence sur le bien-être des épargnants, des emprunteurs et des locataires résultant des différentes mesures fiscales considérées.
Résumé: Dans leur étude, les auteurs analysent les effets sur le plan macroéconomique de diverses mesures fiscales touchant l’habitation à l’aide d’un modèle dynamique d’équilibre général. Leur modèle met en scène un ensemble hétérogène de ménages qui prêtent et empruntent entre eux, des frictions financières constituées par les contraintes de garantie liées au prix des maisons auxquelles ceux-ci sont confrontés, de même qu’un marché locatif côtoyant un marché dans lequel les logements sont habités par leurs propriétaires. Tirant parti de leur modèle, les auteurs étudient les effets sur le niveau de la production, les recettes fiscales, la dette des ménages et d’autres grandeurs macroéconomiques de la modification de la fiscalité du logement par les mesures suivantes : 1) le relèvement des taux d’impôt foncier, 2) la suppression de la déduction fiscale au titre des intérêts d’emprunts hypothécaires, 3) la suppression de la déduction pour amortissement s’appliquant au revenu locatif, 4) l’imposition de loyers fictifs aux propriétaires-occupants et 5) la suppression de la déduction de la taxe foncière. Les auteurs montrent que, de ces instruments de politique fiscale, c’est l’élimination de la déduction au titre des intérêts d’emprunts hypothécaires qui ferait le plus augmenter les recettes fiscales, et abaisser l’endettement des ménages, par unité de production perdue. La mesure la moins efficace serait l’élimination de la déduction pour amortissement s’appliquant au revenu locatif. Nos simulations font également ressortir les écarts d’incidence sur le bien-être des épargnants, des emprunteurs et des locataires résultant des différentes mesures fiscales considérées.