Description
Abstract: We examine the safety of government bonds in the presence of Knightian uncertainty amongst financial market participants. In our model, the information insensitivity of government bonds is driven by strategic complementarities across counterparties and the structure of trading relationships. We identify the frontier between safe and unsafe assets and show how the growth rate of the economy and its fiscal capacity interact with the degree of ambiguity amongst investors to determine the safe-asset equilibrium. We use our framework to illustrate a fiscal variation on the Triffin dilemma, in which the role of a country as sole provider of international liquidity is questioned as its size in the world economy - and hence its fiscal capacity - diminishes.
Résumé: Les auteurs examinent la sécurité des obligations d’État en situation d’incertitude knightienne sur les marchés financiers. Dans leur modèle, l’insensibilité des obligations d’État à l’information dépend des complémentarités stratégiques entre les contreparties et de la structure des rapports de négociation. Les auteurs établissent la frontière qui sépare les actifs sûrs des actifs risqués et montrent comment l’interaction entre, d’une part, le taux de croissance de l’économie et la capacité budgétaire de l’État et, d’autre part, le degré d’ambiguïté du comportement des investisseurs détermine l’équilibre entre l’offre et la demande d’actifs sûrs. Anand et Gai se servent de leur cadre conceptuel pour illustrer une variante du dilemme de Triffin dans laquelle le rôle d’un pays en tant que seul fournisseur de liquidité internationale est remis en cause du fait que son poids dans l’économie mondiale - et donc sa capacité budgétaire - diminue.
Résumé: Les auteurs examinent la sécurité des obligations d’État en situation d’incertitude knightienne sur les marchés financiers. Dans leur modèle, l’insensibilité des obligations d’État à l’information dépend des complémentarités stratégiques entre les contreparties et de la structure des rapports de négociation. Les auteurs établissent la frontière qui sépare les actifs sûrs des actifs risqués et montrent comment l’interaction entre, d’une part, le taux de croissance de l’économie et la capacité budgétaire de l’État et, d’autre part, le degré d’ambiguïté du comportement des investisseurs détermine l’équilibre entre l’offre et la demande d’actifs sûrs. Anand et Gai se servent de leur cadre conceptuel pour illustrer une variante du dilemme de Triffin dans laquelle le rôle d’un pays en tant que seul fournisseur de liquidité internationale est remis en cause du fait que son poids dans l’économie mondiale - et donc sa capacité budgétaire - diminue.