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Abstract: Commodity-equity and cross-commodity return co-movements rose dramatically after the 2008 financial crisis. This development took place following what has been dubbed the “financialization” of commodity markets. We first document changes since 2000 in the intensity of speculative activity in grain and livestock futures. We then use a structural VAR model to establish the role of speculative activity in explaining the strength of co-movements between grain, livestock and equity returns. We find that speculative intensity does not in itself affect the extent to which grain markets move in sync with the stock market. Rather, pre-crisis, financial speculators’ futures positions facilitated the transmission of macroeconomic shocks into grain markets. Strikingly, in the post-crisis period, this transmission channel weakened to the point of statistical insignificance. The role of speculative activity is less evident in livestock markets, where only macroeconomic conditions have a statistically significant impact on return co-movements with equities.

Résumé: Les corrélations entre les rendements des actions et des contrats sur matières premières agricoles, ainsi qu’entre les rendements de différents contrats sur divers produits agricoles, ont fortement augmenté après la crise financière de 2008. Cette hausse a eu lieu dans la foulée de ce qu’on a appelé la « financiarisation » des marchés des matières premières. Dans la présente étude, nous faisons d’abord le point sur l’évolution, depuis 2000, de l’intensité de l’activité spéculative sur les marchés à terme des grains et du bétail. Ensuite, à l’aide d’un modèle VAR structurel, nous examinons si la spéculation influence le degré de covariation des rendements entre les actions et les contrats sur les grains et le bétail. Nous montrons que l’intensité de cette activité n’a pas, en soi, d’incidence sur le degré avec lequel les marchés des grains et les marchés boursiers évoluent de manière parallèle. Au contraire, avant la crise, les positions à terme des spéculateurs financiers ont facilité la transmission des chocs macroéconomiques aux marchés des grains. Fait étonnant, dans l’après-crise, ce canal de transmission s’est affaibli au point de devenir négligeable sur le plan statistique. Nous observons que le rôle de l’activité spéculative est moins évident sur les marchés du bétail, où les conditions macroéconomiques sont le seul facteur dont l’influence sur la covariation des rendements des actions et des contrats sur le bétail est statistiquement significative.

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