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Abstract: The recent financial crisis and subsequent recession have spurred great interest in the sources of unemployment fluctuations. Previous studies predominantly assume a single economy-wide labour market, and therefore abstract from differences across sector-specific labour markets in the economy. In Canada, such differences are substantial. From 1991 to 2010, employment in the tradable sector is almost three times as volatile as that in the non-tradable sector, and wages are about twice as volatile. To capture the labour market differences at the sectoral level, I introduce a segmented labour market structure to a medium-scale dynamic stochastic general-equilibrium model with financial and labour market frictions and estimate the model using Canadian data from 1991 to 2010. I find that, in the long run, unemployment fluctuations are mainly driven by the shocks to firms’ net worth and production technology in the non-tradable sector and the shocks to the foreign interest rate. In the short run, however, it is the shocks to firms’ net worth in the tradable sector that account for about 50 per cent of unemployment fluctuations. I also find that inclusion of the recent financial crisis data in the estimation is crucial for assessing the effects of the financial wealth shocks.

Résumé: La récente crise financière et la récession qui l’a succédé ont suscité beaucoup d’intérêt à l’égard des sources de fluctuation du chômage. La majeure partie des recherches menées par le passé sont fondées sur l’existence d’un seul marché du travail pour l’ensemble de l’économie et, par conséquent, font abstraction des différences sectorielles entre les marchés du travail. Or, au Canada, ces différences sont importantes. Pour la période allant de 1991 à 2010, la volatilité de l’emploi dans le secteur des biens échangeables a été presque trois fois plus élevée, et la volatilité des salaires, environ deux fois plus grande, que dans le secteur des biens non échangeables. Dans le but de cerner ces différences sectorielles, l’auteure introduit une structure de marché segmentée dans un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique de taille moyenne intégrant des frictions financières et un marché du travail soumis à des frictions. Le modèle est estimé au moyen de données canadiennes s’étalant de 1991 à 2010. L’auteure constate qu’à long terme, les fluctuations du chômage sont principalement attribuables aux chocs qui touchent la valeur nette des entreprises et les techniques de production dans le secteur des biens non échangeables, mais aussi aux chocs relatifs aux taux d’intérêt à l’étranger. À court terme, toutefois, les chocs modifiant la valeur nette des entreprises du secteur des biens échangeables rendent compte d’environ 50 % des fluctuations du chômage. L’auteure note également que l’inclusion des données liées à la récente crise financière dans l’estimation s’avère essentielle pour évaluer l’incidence des chocs de richesse financière.

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