Description
Abstract: Despite various payment innovations, today, cash is still heavily used to pay for low-value purchases. This paper develops a simulation model to test whether standard implications of the theory on cash management and payment choices can explain the use of payment instruments by transaction size. In particular, using diary survey data from Canada, France, Germany and the Netherlands, we test the assumption that cash is still the most efficient payment instrument, and the idea that people hold cash for precautionary reasons when facing uncertainty about their future purchases. The results of the simulations show that these two factors are significant determinants of the high shares of low-value cash payments in Canada, France and Germany. Yet, they are not so crucial in the Netherlands, which exhibits a significant share of low-value card transactions. We discuss how the differences in payment markets across countries may explain the differences in the performance of the model.
Résumé: En dépit des nombreuses innovations en matière de paiement, les espèces sont aujourd’hui encore très utilisées pour régler les achats de faible valeur. Dans cette étude, les auteurs élaborent un modèle de simulation pour déterminer si les modèles standard de la théorie sur la gestion des espèces et les choix des moyens de paiement permettent d’expliquer l’usage d’un instrument de paiement en fonction de la valeur de la transaction. Plus précisément, à l’aide de données issues d’enquêtes menées au Canada, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas et comportant la tenue de journaux d’achats, ils testent l’hypothèse selon laquelle les espèces restent le mode de paiement le plus efficient et l’idée que les agents gardent une réserve d’argent pour des motifs de précaution afin de faire face à l’incertitude de leurs achats futurs. Les résultats des simulations montrent que ces deux facteurs expliquent en grande partie les parts élevées des espèces dans les achats de petits montants au Canada, en France et en Allemagne. L’incidence de ces facteurs est toutefois moins marquée aux Pays-Bas, où une part importante des transactions de faible valeur est réglée par carte de paiement. Les auteurs examinent de quelle manière les différences entre les marchés des paiements des pays à l’étude peuvent expliquer les performances du modèle.
Résumé: En dépit des nombreuses innovations en matière de paiement, les espèces sont aujourd’hui encore très utilisées pour régler les achats de faible valeur. Dans cette étude, les auteurs élaborent un modèle de simulation pour déterminer si les modèles standard de la théorie sur la gestion des espèces et les choix des moyens de paiement permettent d’expliquer l’usage d’un instrument de paiement en fonction de la valeur de la transaction. Plus précisément, à l’aide de données issues d’enquêtes menées au Canada, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas et comportant la tenue de journaux d’achats, ils testent l’hypothèse selon laquelle les espèces restent le mode de paiement le plus efficient et l’idée que les agents gardent une réserve d’argent pour des motifs de précaution afin de faire face à l’incertitude de leurs achats futurs. Les résultats des simulations montrent que ces deux facteurs expliquent en grande partie les parts élevées des espèces dans les achats de petits montants au Canada, en France et en Allemagne. L’incidence de ces facteurs est toutefois moins marquée aux Pays-Bas, où une part importante des transactions de faible valeur est réglée par carte de paiement. Les auteurs examinent de quelle manière les différences entre les marchés des paiements des pays à l’étude peuvent expliquer les performances du modèle.