Description
Abstract: In this paper, I extend the results of Moskowitz and Vissing-Jørgensen (2002) on the returns to entrepreneurial investments in the United States. First, following the authors’ methodology I replicate the original findings from the Survey of Consumer Finances (SCF) for the period 1989–1998 and show that the returns to private and public equity are similar. I then extend the period under consideration using data from subsequently released waves of SCF 2001, 2004, and 2007 and assess the robustness of their results to this extension. I find that the “private equity premium puzzle” is not a robust feature of the data and does not survive beyond the period of high public equity returns in the 1990s. In particular, returns to entrepreneurial equity remain largely unaffected when public equity returns plunge to near zero values between 1999 and 2001. The average return to private equity exceeds public equity return in 1999-2007 and for the period 1989-2007 as a whole. To validate the results, I provide alternative measures of private equity returns in the data.
Résumé: L’auteure applique à une plus longue période la méthode qu’utilisent Moskowitz et Vissing-Jørgensen (2002) pour calculer le rendement des investissements des entrepreneurs américains. En premier lieu, en suivant la même approche qu’eux, elle reproduit les résultats initiaux obtenus à partir de l’enquête sur les finances des consommateurs pour les années 1989 à 1998 et montre que les entreprises à capitaux privés et les sociétés cotées en bourse offraient alors des rendements similaires. L’auteure prolonge ensuite la période étudiée en exploitant les données publiées des éditions 2001, 2004 et 2007 de l’enquête, puis évalue si les résultats de Moskowitz et Vissing-Jørgensen tiennent toujours. L’énigme que posait la trop faible prime de risque sur les capitaux privés ne constitue plus un trait caractéristique des données une fois disparus les forts rendements boursiers des années 1990. En particulier, les rendements des capitaux des entrepreneurs restent largement inchangés lorsque les rendements en bourse dégringolent pour devenir quasi nuls entre 1999 et 2001. Le rendement moyen des capitaux privés dépasse celui des placements boursiers de 1999 à 2007 et durant toute la période 1989- 2007. Pour valider les résultats, l’auteure fournit d’autres mesures statistiques des rendements produits par les capitaux privés.
Résumé: L’auteure applique à une plus longue période la méthode qu’utilisent Moskowitz et Vissing-Jørgensen (2002) pour calculer le rendement des investissements des entrepreneurs américains. En premier lieu, en suivant la même approche qu’eux, elle reproduit les résultats initiaux obtenus à partir de l’enquête sur les finances des consommateurs pour les années 1989 à 1998 et montre que les entreprises à capitaux privés et les sociétés cotées en bourse offraient alors des rendements similaires. L’auteure prolonge ensuite la période étudiée en exploitant les données publiées des éditions 2001, 2004 et 2007 de l’enquête, puis évalue si les résultats de Moskowitz et Vissing-Jørgensen tiennent toujours. L’énigme que posait la trop faible prime de risque sur les capitaux privés ne constitue plus un trait caractéristique des données une fois disparus les forts rendements boursiers des années 1990. En particulier, les rendements des capitaux des entrepreneurs restent largement inchangés lorsque les rendements en bourse dégringolent pour devenir quasi nuls entre 1999 et 2001. Le rendement moyen des capitaux privés dépasse celui des placements boursiers de 1999 à 2007 et durant toute la période 1989- 2007. Pour valider les résultats, l’auteure fournit d’autres mesures statistiques des rendements produits par les capitaux privés.