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Abstract: Recent New Keynesian models of macroeconomy view nominal cost rigidities, rather than nominal price rigidities, as the key feature that accounts for the observed persistence in output and inflation. Kryvtsov and Midrigan (2010a,b) reassess these conclusions by combining a theory based on nominal rigidities and storable goods with direct evidence on inventories for the U.S. This paper applies Kryvtsov and Midrigan's model to the case of Canada. The model predicts that if costs of production are sticky and markups do not vary much in response to, say, expansionary monetary policy, firms react by excessively accumulating inventories in anticipation of future cost increases. In contrast, in the Canadian data inventories are fairly constant over the cycle and in response to changes in monetary policy. Similarly to Kryvtsov and Midrigan, we show that markups must decline sufficiently in times of a monetary expansion in order to reduce firms' incentive to hold inventories and thus bring the model's inventory predictions in line with the data. The model consistent with salient features of the dynamics of inventories in the Canadian data implies that countercyclical markups account for a sizable (50-80%) fraction of the response of real variables to monetary shocks.

Résumé: Dans les récents modèles macroéconomiques des nouveaux économistes keynésiens, la rigidité des coûts nominaux – plutôt que celle des prix nominaux – s'avère la source principale de la persistance observée des variations de la production et de l'inflation. Kryvtsov et Midrigan (2010a et b) testent la validité de cette conclusion en confrontant les prédictions d'une théorie fondée sur l'existence de rigidités nominales et de biens stockables avec le comportement effectif des stocks aux États-Unis. Dans la présente étude, Kryvtsov et Midrigan appliquent leur méthodologie au cas canadien. Leur modèle prévoit que si les coûts de production sont rigides et que les taux de marge varient peu en réponse, par exemple, à une politique monétaire expansionniste, la réaction des entreprises est d'accumuler des stocks excessifs en prévision de futures hausses des coûts. Or, il se trouve que, selon les données canadiennes, les stocks demeurent relativement constants au cours du cycle et sont peu sensibles aux changements apportés à la politique monétaire. Comme ils l'avaient fait pour les États-Unis, les auteurs montrent que les taux de marge doivent baisser suffisamment en période d'expansion monétaire pour réduire l'incitation des entreprises à stocker, et ainsi accorder les prévisions du modèle en matière de stocks avec les données. D'après le modèle qui reproduit les traits saillants de la dynamique des stocks au Canada, le caractère contracyclique des taux de marge explique une part considérable (de 50 à 80 %) de la réaction des variables réelles aux chocs monétaires.

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