Description
Abstract: In this paper, we explore the link between stress in the domestic financial sector and the capital flight faced by countries in the 2008-9 global crisis. Both the timing of emergence of internal financial stress in developing economies, and the size of the peak-trough declines in the stock price indices was comparable to that in high income countries, indicating that there was no decoupling, even before Lehman Brothers’ demise. Deleveraging of OECD positions seemed to dominate the patterns of capital flows during the crisis. While high income countries on average saw net capital inflows and net portfolio inflows during the crisis quarters, compared to net outflows for developing economies, the indicators of banking sector stress were higher for high income economies on average than for developing economies. Internal and external distress during crisis was closely interlinked with common underlying causes of both the severity of stress during the crisis and the recovery. External vulnerabilities were important in both phases, and higher international reserves did not insulate countries from stress.
Résumé: Les auteurs étudient la relation entre les tensions observées dans le secteur financier national et les fuites de capitaux survenues pendant la crise mondiale de 2008-2009. Tant le moment où les tensions financières internes sont apparues dans les pays en développement que l’ampleur du repli des indices boursiers du sommet au creux du cycle se comparent à ce qui s’est produit dans les pays à haut revenu, de sorte qu’il n’y a pas eu de découplage, même avant l’effondrement de Lehman Brothers. La réduction des leviers financiers par les entreprises des pays de l’OCDE semble avoir été le trait dominant du comportement des flux de capitaux durant la crise. Le plus souvent, les pays à haut revenu ont connu des entrées nettes de capitaux et d’investissements de portefeuille au cours des deux trimestres de la crise, tandis que les pays en développement enregistraient des sorties nettes. Par contre, les indicateurs de tension dans le secteur bancaire ont été plus élevés en moyenne dans le premier groupe de pays que dans le second. Les tensions internes et externes pendant la crise avaient un rapport étroit avec les facteurs sousjacents communs qui expliquent la gravité des tensions à la fois lors de la crise et durant la reprise. Les vulnérabilités externes ont été importantes dans les deux phases, et de hauts niveaux des réserves de change n’ont pas fourni de protection contre les tensions financières.
Résumé: Les auteurs étudient la relation entre les tensions observées dans le secteur financier national et les fuites de capitaux survenues pendant la crise mondiale de 2008-2009. Tant le moment où les tensions financières internes sont apparues dans les pays en développement que l’ampleur du repli des indices boursiers du sommet au creux du cycle se comparent à ce qui s’est produit dans les pays à haut revenu, de sorte qu’il n’y a pas eu de découplage, même avant l’effondrement de Lehman Brothers. La réduction des leviers financiers par les entreprises des pays de l’OCDE semble avoir été le trait dominant du comportement des flux de capitaux durant la crise. Le plus souvent, les pays à haut revenu ont connu des entrées nettes de capitaux et d’investissements de portefeuille au cours des deux trimestres de la crise, tandis que les pays en développement enregistraient des sorties nettes. Par contre, les indicateurs de tension dans le secteur bancaire ont été plus élevés en moyenne dans le premier groupe de pays que dans le second. Les tensions internes et externes pendant la crise avaient un rapport étroit avec les facteurs sousjacents communs qui expliquent la gravité des tensions à la fois lors de la crise et durant la reprise. Les vulnérabilités externes ont été importantes dans les deux phases, et de hauts niveaux des réserves de change n’ont pas fourni de protection contre les tensions financières.