Description
Abstract: This paper examines the effectiveness of international capital controls in India over time by analyzing daily return differentials in the non-deliverable forward (NDF) markets using the self-exciting threshold autoregressive (SETAR) methodology. We begin with a detailed narrative on the evolution of capital controls in India and calculate deviations from covered interest parity utilizing data from the 3-month offshore non-deliverable rupee forward market. We estimate a no-arbitrage band using SETAR where boundaries are determined by transactions costs and by the effectiveness of capital controls. We identify several distinct periods reflecting changes in capital control application and intensity for India, and estimate the model over each sub-sample in order to capture the de facto effect of changes in capital controls on return differentials over time. We find that Indian capital controls are asymmetric over inflows and outflows, have changed over time from primarily restricting outflows to effectively restricting inflows; and that arbitrage activity closes deviations from CIP when the threshold boundaries are exceeded in all sub-samples. Moreover, our results indicate a significant reduction in the barriers to arbitrage since 2008. As a robustness test of the methodology, we also apply it to the Chinese RMB NDF market and find that capital controls are strictly limiting capital inflows with the exception of two periods of regional and international financial turbulence. The intensity of Chinese controls varies over time, indicating discretion in the application of capital control policy but, unlike India, show no sign of gradual relaxation or liberalization.
Résumé: Les auteurs analysent l’efficacité des restrictions que l’Inde a imposées à la circulation des capitaux internationaux au fil du temps. Pour ce faire, ils examinent, au moyen d’un modèle à seuil SETAR, les écarts de rendement quotidiens sur les marchés des contrats à terme sans livraison physique. Ils commencent par retracer l’évolution des contrôles de capitaux dans ce pays, puis ils calculent les écarts observés par rapport à la parité des taux d’intérêt couverte en exploitant des données relatives au marché extraterritorial des contrats à trois mois portant sur la roupie. À l’aide du modèle SETAR retenu, ils estiment des fourchettes de non-arbitrage, dont les bornes sont définies par les coûts de transaction et l’efficacité des restrictions aux mouvements de capitaux. Les changements constatés dans l’application et l’intensité des mesures de contrôle permettent de distinguer plusieurs périodes. Les auteurs estiment leur modèle à partir de chaque sous-échantillon afin de cerner l’effet de facto que ces changements ont eu sur les écarts de rendement au fil des ans. Il ressort que les mesures mises en oeuvre en Inde pèsent de manière asymétrique sur les entrées et sorties de capitaux et qu’elles se sont modifiées dans le temps, restreignant à l’origine surtout les sorties de capitaux avant d’évoluer vers une limitation effective des entrées de capitaux. Il apparaît aussi que l’activité d’arbitrage réduit dans tous les sous-échantillons les écarts enregistrés par rapport à la parité des taux d’intérêt couverte lorsque les bornes sont franchies. De plus, les résultats obtenus signalent un abaissement important, depuis 2008, des barrières opposées à l’arbitrage. Pour vérifier la validité de leur méthode, les auteurs appliquent également le modèle au marché des contrats à terme sans livraison physique portant sur le renminbi. Ils constatent alors que le contrôle des mouvements de capitaux limite strictement les entrées de capitaux sauf lors de deux périodes de turbulences financières régionales et internationales. L’intensité du contrôle exercé par les autorités chinoises varie dans le temps, ce qui est indicateur d’une certaine latitude, mais, contrairement à l’Inde, on ne relève en Chine aucun signe d’un assouplissement graduel ou d’une libéralisation progressive.
Résumé: Les auteurs analysent l’efficacité des restrictions que l’Inde a imposées à la circulation des capitaux internationaux au fil du temps. Pour ce faire, ils examinent, au moyen d’un modèle à seuil SETAR, les écarts de rendement quotidiens sur les marchés des contrats à terme sans livraison physique. Ils commencent par retracer l’évolution des contrôles de capitaux dans ce pays, puis ils calculent les écarts observés par rapport à la parité des taux d’intérêt couverte en exploitant des données relatives au marché extraterritorial des contrats à trois mois portant sur la roupie. À l’aide du modèle SETAR retenu, ils estiment des fourchettes de non-arbitrage, dont les bornes sont définies par les coûts de transaction et l’efficacité des restrictions aux mouvements de capitaux. Les changements constatés dans l’application et l’intensité des mesures de contrôle permettent de distinguer plusieurs périodes. Les auteurs estiment leur modèle à partir de chaque sous-échantillon afin de cerner l’effet de facto que ces changements ont eu sur les écarts de rendement au fil des ans. Il ressort que les mesures mises en oeuvre en Inde pèsent de manière asymétrique sur les entrées et sorties de capitaux et qu’elles se sont modifiées dans le temps, restreignant à l’origine surtout les sorties de capitaux avant d’évoluer vers une limitation effective des entrées de capitaux. Il apparaît aussi que l’activité d’arbitrage réduit dans tous les sous-échantillons les écarts enregistrés par rapport à la parité des taux d’intérêt couverte lorsque les bornes sont franchies. De plus, les résultats obtenus signalent un abaissement important, depuis 2008, des barrières opposées à l’arbitrage. Pour vérifier la validité de leur méthode, les auteurs appliquent également le modèle au marché des contrats à terme sans livraison physique portant sur le renminbi. Ils constatent alors que le contrôle des mouvements de capitaux limite strictement les entrées de capitaux sauf lors de deux périodes de turbulences financières régionales et internationales. L’intensité du contrôle exercé par les autorités chinoises varie dans le temps, ce qui est indicateur d’une certaine latitude, mais, contrairement à l’Inde, on ne relève en Chine aucun signe d’un assouplissement graduel ou d’une libéralisation progressive.