Description
Abstract: A view advanced in the aftermath of the late-2000s financial crisis is that lower than optimal interest rates lead to excessive risk taking by financial intermediaries. We evaluate this view in a quantitative dynamic model in which interest rate policy affects risk taking by changing the amount of safe bonds that intermediaries use as collateral in the repo market. In this model with properly-priced collateral, lower than optimal interest rates reduce risk taking. We also consider the possibility that intermediaries can augment their collateral by issuing assets whose risk is underestimated by credit rating agencies, as was observed prior to the crisis. In the presence of such mispriced collateral, lower than optimal interest rates contribute to excessive risk taking and amplify the severity of recessions.
Résumé: La crise financière de la fin des années 2000 en a amené plusieurs à soutenir que des taux d’intérêt inférieurs au taux optimal encouragent la prise de risques excessifs par les intermédiaires financiers. Pour déterminer ce qu’il en est, les auteurs recourent à un modèle dynamique quantitatif dans lequel la politique de taux d’intérêt influe sur la prise de risque en modifiant le volume des obligations sûres que les intermédiaires utilisent en garantie d’emprunts sur le marché des pensions. Lorsque les garanties sont évaluées correctement, le maintien de taux d’intérêt inférieurs au taux optimal réduit la prise de risque. Les auteurs examinent aussi la possibilité que les intermédiaires augmentent leur volume de garanties en émettant des actifs dont le risque est sous-estimé par les agences de notation, comme ce fut le cas avant la crise. En présence de garanties mal évaluées, de tels taux d’intérêt contribuent à la prise de risques excessifs et amplifient la gravité des récessions.
Résumé: La crise financière de la fin des années 2000 en a amené plusieurs à soutenir que des taux d’intérêt inférieurs au taux optimal encouragent la prise de risques excessifs par les intermédiaires financiers. Pour déterminer ce qu’il en est, les auteurs recourent à un modèle dynamique quantitatif dans lequel la politique de taux d’intérêt influe sur la prise de risque en modifiant le volume des obligations sûres que les intermédiaires utilisent en garantie d’emprunts sur le marché des pensions. Lorsque les garanties sont évaluées correctement, le maintien de taux d’intérêt inférieurs au taux optimal réduit la prise de risque. Les auteurs examinent aussi la possibilité que les intermédiaires augmentent leur volume de garanties en émettant des actifs dont le risque est sous-estimé par les agences de notation, comme ce fut le cas avant la crise. En présence de garanties mal évaluées, de tels taux d’intérêt contribuent à la prise de risques excessifs et amplifient la gravité des récessions.